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RELATIVES A LA FABRICATION DES FILS DE FER. 419

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SUR DES EXPÉRIENCES

ce sont celles de Pont et de Locana (Ivrée), de Pont-Bosset (Aoste), et de Giaveno (Suse). Elles,

livrent annuellement au commerce, moins de i000 quint. mét. de fils de fer de médiocre qualité. Cette infériorité est tellement reconnue, que

les constructeurs de sept ponts suspendus, récemment établis dans le royaume, ont obtenu,

comme clause essentielle du cahier des charges, l'autorisation de n'employer que des fils de fer

étrangers, et surtout des fils de fer français, l'exclusion des produits indigènes. La persistance que mettaient les constructeurs

de ponts suspendus, à repousser les fils de fer indigènes, éveilla la sollicitude du gouvernement qui confia à une commission composée d'officiers

d'artillerie, la mission de comparer , au moyen d'expériences directes, la ténacité des fils de fer indigènes et des fils français : ceux-ci, parmi les produits étrangers, furent seuls compris dans cette comparaison. Ces expériences mirent hors de doute la supériorité de ces derniers : il fut prouvé que les fils de fer français employés en Piémont dans la construction des ponts suspendus,

supportaient avant de se rompre un poids de 7o

à 8o kilogr. par millimètre carré de section transversale; tandis que les meilleurs fils indigènes ; se rompaient sous un poids de 54 kilogrammes.

A la suite de ces essais, le gouvernement institua une nouvelle commission, composée d'ingénieurs des mines , et l'invita à rechercher les moyens à l'aide desquels les tréfileries indi-

gènes pourraient améliorer la qualité de leurs

produits. Cette commission, composée de MM. Despine , inspecteur des Mines, Motta et

Melchioni , ingénieurs des Mines, s'est livrée à ces recherches dans le cours des trois années 184o, 1841 et 1842. Les résultats intéressants auxquels

elle est parvenue, ont été publiés sous les auspices du gouvernement dans l'ouvrage précédemment indiqué. MM. Despine, Motta et Melchioni ont complétement résolu les questions qui se rattachaient à leur mission ; et ils ont indiqué. avec une remarquable précision les conditions

dans lesquelles doivent se placer les tréfileries sardes, pour rivaliser avec les fabriques étrangères. Ils ont en outre signalé plusieurs principes essentiels à cette branche de l'art des fbrges, et démontré la convenance de certaines méthodes de travail adoptées depuis longtemps dans les tréfileries qui se distinguent par la perfection de leurs produits.

Dans une première série d'essais, la commission a converti en fils de fer,, n" 17 et 18 (*) ( diamètres employés généralement 'pourla construction des ponts suspendus), 28 qualités de (*) Les fils de fer se distinguent eu égard à leur diamètre par des nombres conventionnels, croissant depuis l'unité jusqu'à 28. Les numéros extrêmes, 1 et 28, correspondent respectivement aux diamètres de et de 9 millimètres. Les diamètres intermédiaires croissent suivant une progression peu régulière, et d'autant plus rapide, que les diamètres sont plus gros ainsi les différences entre les numéros inférieurs ne sont guère que d'un dixième de millimètre, tandis qu'elles s'élèvent à 7 dixièmes environ pour les numéros supérieurs. Les numéros dont il est particulièrement question dans les essais de la commisson correspondent aux diamètres indiqués ci-après N" 1. . 0m,0005 N 23. . . 0m,0062 17.

.

18

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Orn,0029

0',0034

24. 28.

. .

Orn,0070

.

0'1,0090

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