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Annales des Mines (1843, série 4, volume 4)

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sun ms EXPERIENgS

RELATIVES A LA FABRICATION DES FILS DE FER. 45

Le travail au laminoir étant plus économique que le travail de la tréfilerie on prolongerait plus qu'on ne le fait ordinairement , l'emploi de ce premier mode d'étirage, s'il n'existait une limite au delà de laquelle l'intervention du laminoir développe moins la ténacité que l'intervention de la filière. Ainsi , d'après la moyenne de 18 essais , la ténacité de fils n° 18 , obtenus avec de la verge ronde de orn,009 , l'emporte de 7 pour oo environ, sur celle de fils obtenus avec de la verge ronde de om,008. Sous ce rapport, l'expé-

la ténacité du fil. Le décapage est donc la seule préparation à laquelle il convienne de soumettre la verge ronde à tréfiler. En ce qui concerne le mouvement à imprimer aux bobines à axes horizontaux et verticaux, que l'on emploie successivement , les premières pour

dans les tréfileries françaises, où l'on s'applique à préparer des fils doués d'une grande ténacité.

o7',6o de diamètre, employées pour étirer la verge ronde, ne devait pas dépasser i ; tour par minute ;

physiques que les meilleurs fers de FrancheComté. La pesanteur spécifique, tout en offrant

.l'étirage, diminuait la ténacité du fil obtenu. Pour passer aisément à la filière , le fil doit être enveloppé d'une certaine quantité de graisse mais un excès de cette substance altère notablement la ténacité du fil. Chaque passage à la filière diminue la ductilité

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rience est donc yen ue con firmer I a pratique adoptée

Les fers de Maurienne, que les recherches de la commission ont classés au premier rang pour le travail de la tréfilerie, ont les mêmes propriétés

quelquesvariations, n'est jamais inférieure à 7,75; la couleur est le gris d'acier, un peu bleuâtre; la cassure est grenue, compacte, très-uniforme.

3. influence des procédés suivis dans le travail ?verne de la tréfilerie. L'expérience a démontré la convenance de la plupart des pratiques adoptées dans les meilleures tréfileries françaises.

Il est utile de soumettre la verge ronde à un décapage opéré au moyen de l'acide sulfurique

très-étendu d'eau. Cette préparation ne rend pas l'étirage plus facile, mais elle augmente la ténacité du fil obtenu. Le recuit préalable de la verge ronde rend l'étirage plus facile , mais diminue

étirer les fils du n° 28 au n° 23 , les secondes pour fa-

briquer tous les numéros inférieurs ,la commission a constaté que les vitesses variaient dans les tréfileries piémontaises, à peu près en raison inverse

du diamètre des fils. Elle a de plus reconnu que la vitesse de bobines à axe horizontal ayant

et qu'un accroissement de vitesse au début de

qui ne peut être régénérée que par des recuits opérés en vase dos. Il est fort difficile d'étirer le

fer du n° 28 au n° 18, sans le soumettre à un recuit, et les fragments de fils qu'on pourrait obtenir ainsi , seraient remplis de pailles et de gerçures. D'un autre côté, un fil qu'on aurait soumis à de très-nombreux recuits, afin d'en rendre l'élaboration plus facile, perdrait en grande partie sa ténacité. Les fils n°18 ayant le maximum

de ténacité, doivent être obtenus au moins avec un recuit et au plus avec deux. Pour un nombre

donné de recuits, la ténacité est d'autant plus grande que le numéro auquel a été appliqué le dernier recuit, est plus éloigné du n° 18.