Annales des Mines (1843, série 4, volume 4)
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BASSINS HOUILLERS
482
.
-,------.........."....,= Il tcuEssss.
Noms
Étendus
des
k. car. but.
10 Itpinac.. 20 Moloy. .
3° Sully.
.
.
4. Pauvray. 5° CI)ambois.
Total.
-Nombre
.
.
ouvriers
couches.
occupés.
annuelle.
I° ..,,,,. 1. àà 2. ,50
50o
800.000
à 5°
25
15.000
1.. à 1.,30
25
io.000
.
34,35
a
9,81
2
,,,,,58
n
10,48
»
chacune.
2
83,52
.
'
hectol.
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,
/1,30
rattachent en passant par le petit Moloy où est déjà Observations.
Puissance des
483
malgré leur différence de puissance, qu'elles s'y
Nombre
du Eel,Ict°
de couches superficielles exploitées.
concessions.
DE SAÔNE-ET-LOIRE.
__ ..
D
On co,nonuncihte drdne cette concession I m. de puissan,
oui n'est
1° 1.. à lm , 0 2° om,6o
20
25.000
o
57o
65o.000
exPl"°.
On voit par ce tableau que la concession d'Epi. nac située à l'extrémité nord-est du bassin houiller est aujourd'hui la seule qui ait de l'importance. Les deux couches que l'on y exploite , et qui se réunissent quelquefois en une seule, y sont maintenant connues sur un développement de plus de 1200 mètres en direction, les divers champs d'extraction qui les exploitent par différents étages, disposés aux niveaux de 8o à 25o mètres, les montrent d'ailleurs gagnant en régularité et en puissance à mesure qu'on s'approfondit ; l'avenir de cette concession parait donc assuré pour longtemps. La concession du Moloy n'a été exploitée jusqu'ici qu'avec fort peu de suite; on y connaît cependant deux couches de bouille qui, placées comme celles d'Epinac à la lisière du terrain primitif, sont composées de houille de même nature, mais de qualité inférieure, et on peut supposer,
poila
connue une partie de veine de 4 mètres d'épaisseur qu'il reste à explorer. Il est donc probable que lorsque cette concession deviendra l'objet de travaux plus importants, elle pourra donner lieu à une extraction régulière et assez considérable. La concession de Sully, opposée à celle du Moloy et dépendante de la lisière orientale du
bassin, a été attaquée jusqu'à ce jour sur deux points différents. Près du val Saint-B(moît on y a découvert deux couches de houille collante , mais schisteuse, de s mètre de puissance chacune, que l'on a fort peu explorées. Ces veines s'y montrent associées à un beau grès houiller ; elles paraissent avoir été déposées dans une anse du terrain ancien, comme les houilles de Ressille et du Curier de la concession d'Épinac l'ont été dans l'extrémité rétrécie du bassin principal. Il est donc fort possible qu'elles soient une prolongation de ces der-
nières. Près de Grosme, on ne connaît encore qu'une seule veine de ï mètre de puissance qui paraît se lier à celle anciennement découverte aux environs de Creusefond. Cette veine unique donne
d'ailleurs une houille pure, de meilleure qualité que celle du Moloy. On sera bientôt en mesure de l'exploiter régulièrement, et au-dessous d'elle on peut espérer de rencontrer aussi une deuxième importance à veine qui donnerait alors de cette concession.
Enfin, la concession de Chambois , située au centre du bassin houiller, et dans laquelle il ne se trouve que deux veines puissantes de on',Go et qui ondulent près de la surface, contiennent beaucoup de milieux stériles et n'augmen-