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Annales des Mines (1843, série 4, volume 4)

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DESCRIPTION 512 3° Cette variété est la plus commune de toutes; son signe cristallographique est (p)ingl -1(ctx) r' (d) (er);(e)1,-(e3). roi,. fig. 10. La pyramide quadrangulaire à base rectangle, formée par les faces ai- et e's est la forme domi-

nante de cette variété; souvent même les cristaux sont engagés de manière à n'offrir que cette pyramide et le prànp qui la tronque au sommet.

0à trouve de ces cristaux transparents; mais ordinairement ils sont blancs et opaques ou seulement un peu translucides;. ils tapissent les cavités et les fentes du zinc silicaté en masse. 4° Cette variété plus compliquée que la précédente a pour signe cristallographique (p) mg' h' .1,(izi)(eT);(ct+),(ei)e3 . Foy. fig.

Elle est- surtout remarquable parce que les faces de la modification e qui forme, comme dans les autres variétés, le sommet inférieur, se retrouvent parmi les faces du sommet supérieur. Les cristaux que j'ai observés étaient parfaite-

ment nets, d'un blanc jaunâtre, transparents ; quelques-uns étaient recouverts d'une couche très-mince d'oxyde de manganèse. Outre ces variétés cristallisées on trouve à Mo-

resnet le zinc silicaté- à l'état sublamellaire ou granolamellaire formant les masses principales du minerai exploité ; cette masse est mélangée d'ar-

gile et d'un peu d'oxyde de fer, ce qui lui donne une couleur jaune.

Les masses sont criblées de cavités plus ou moins grandes à l'approche desquelles la matière devient plus pure et plus cristalline; c'est surtout à la surface de ces cavités que se trouvent les variétés cristallisées.

DE NOUVELLES ESPÈCES MINÉRALES.

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JIL Willémite. Ce minéral, très-abondant à Moresnet, avait échappé à l'attention des minéralogistes qui avaient visité cette localité, lorsqu'un élève de l'université de Liége en apporta plusieurs morceaux qui nie parurent appartenir à une espèce différente de celles que je connaissais; en conséquence je me rendis sur les lieux, et, après avoir

mûrement examiné les nombreux échantillons que j'y rencontrai, je fus convaincu que ma conjecture était fondée. La willémi te se trouve cristallisée mamelonnée

et massive; les cristaux sont, en général, trèspetits et très-nets; ils n'ont guère que de.2 à 3 mil-

limètres de long sur i millimètre de diamètre. Il y -en a. de blancs, parfaitement transparents, qui ont un éclat légèrement gras ; il est rare que les faces soient parfaitement planes : ordinairement elles sont un peu ondulées; le plus souvent

cristaux sont jaunâtres, jaune-brunâtre ou

même rouge -brrinatre , ce qui tient à des mélanges accidentels.

La forme des cristaux est celle d'un prisme hexaèdre terminé par un rhomboïde obtus fig. 13. Les faces latérales sont en général assez brillantes pour -laisser mesurer leur incidence au goniomètre de Wollaston; les faces du rhomboïde, au contraire, sont ternes , et il est assez difficile de mesurer leur inclinaison. Cette forme étant hi seule que j'aie observée, le plus simple est de prendre pour forme primitive de la willémite le rhomboïde obtus qui termine les -cristaux et dont j'ai trouvé l'incidence égale à 128° 3o'.