Annales des Mines (1843, série 4, volume 4)
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strit L'EMPLOI DES GAZ
Au-dessus du Rothliegende vient le grauliegende dont l'épaisseur varie de 6 mètres à 38 mètres et qui doit être considéré comme une moidification de la première couche : c'est un grès grisâtre présentant toutes sortes de variétés et qui contient un grand nombre de substances, mais surtout du quartz blanc. A sa partie supérieure qui est en contact avec le kupferschiefer, il devient métallifère sur une épaisseur de 2 à 4 centimètres;
généralement il est même plus riche que ce derruer, et il contient de 2 à 6 p. (Vo de cuivre : on l'exploite en creusant des trous très-obliques qu'on
charge ensuite de poudre de manière à ne faire sauter que la couche supérieure : il arrive cependant quelquefois que le grauliegende n'est pas assez riche pour être exploité.
Au-dessus de lui se trouve le kupferschiefer qui est un schiste bitumineux noir d'une épaisseur de 5o à 65 centimètres ; les mineurs y distinguent cinq petites couches différentes :
La première, unterschiefer, repose immédiatement sur le grauliegende et a une épaisseur de 4,8 à 9,6 centimètres. L'épaisseur de la deulième, dite oberschiefer, varie de 4,8 à 6 cent. Ces deux couches, qui ont de 9 à 16 cent., forment la portion du schiste cuivreux qui est la plus riche en métal : leur richesse moyenne est de i 1/2 à 2 p. o/o.
Au-dessus se trouve un filet très-mince de blende, puis vient la troisième couche du schiste cuivreux, ounohberge, dont la puissance est de 1,5
à 6 cent. Sa richesse n'est guère que la moitié de celle de runterschiefer et de l'oberschiefer, , que quand on aussi on ne la transporte à ne peut l'employer pour remblais et qu'on est obligé de la sortir de la mine.
DES FOURNEAUX A CUIVRE.
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Enfin la quatrième et la cinquième couche appelées unterberge et oberberge forment la partie supérieure du kupferschiefer ; elles sont encore métallifères, mais les schistes qu'on en retire sont pauvres et on ne les envoie à l'usine que quand ils n'ont pu servir à exécuter les remblais dans la mine: la puissance de ces deux couches varie de i4 à 19 pour la première et de 17 à 29 centim. pour la deuxième. Le minerai qui se trouve dans le schiste cuivreux est en petits grains qui souvent sont visibles à oeil
nu ; il consiste en cuivre pyriteux et en fahlerz ; rarement on y rencontre du carbonate de cuivre vert ou bleu, et plus rarement encore de cuivre natif; du reste, la teneur en argent est très-faible et le cuivre noir en renferme au plus o,00i i. On observe dans le kupferschiefer des empreintes de peissons dans lesquels la substance de l'animal est le plus souvent remplacée par de la pyrite de cuivre ; il y a des squelettes de sauriens, des coprolites et de nombreuses empreintes de plantes. Au-dessus du kupferschiefer vient le zechstein qui a une puissance de 6 à 8 mètres, et qui est recouvert par 6 mètres de stinckkalk ou calcaire fétide; ce dernier est désagrégé à sa partie supérieure sur une épaisseur de 2 mètres, et il est appelé sand par les mineurs.
Ensuite on trouve 20 mètres de gypse qui devient de plus en plus argileux à mesure qu'on s'élève; il est recouvert par 6 mètres de rauhkalk qui se présente avec les caractères qu'on lui connaît.
En s'approchant encore de la surface, on a 3 mètres d'argile bleue, 5 mètres d'argile rouge,
20 mètres d'un calcaire compacte qui devient caverneux à sa partie supérieure et passe de nouveau à la rauhkalk ; puis vient la terre végétale qui a une épaisseur de 2 mètres.
Tome Ir, t843.
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