Annales des Mines (1843, série 4, volume 4)
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NOTICE SUR LÀ FABRICATION
DU VERRE EN BOHÊME.
fois pour toutes, en faisant varier la qualité et la quantité de-l'alcali. On apprécie ainsi par la blancheur parfaite ou la nuance plus ou moins prononcée des verres obtenus, la nature et la proportion desmatières métalliques, et même approximativement, la teneur alcaline de la potasse essayée, et on est alors à même d'en déterminer exactement la valeur commerciale. Dans les mines du BamerVvaldgebirge , les prix de revient ou 'd'achat des diverses sortes de
clavées dans le gneiss, qui présente la même stra-
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potasse sont par I oo kil. Pour la potasse commune (3.qualité). potasse fine (2C qualité) potasse surfine (P° qualité ).
fr. .
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46,17 55,28 68,59
Soude. La soude est, comme je l'ai dit Cidessus, très-peu employée en Bohême où -elle ne
sert qu'a la fabrication des verres à vitre communs. La soude commune y coûte 36,86 les 100 kil.
Sulfate de soude. Le sulfate de soude ou sel de Glauber s'obtient dans les fabriques de produits chimiques comme résidu de la fabrication de l'acide nitrique au moyen du nitrate de sonde et de l'acide sulfurique, et n'est employé que clans quelques verreries annexées à ces usines (comme
à Gross-Luckcavitz, près Chrudim), où l'on fabrique des bouteilles et des cornues et matras en verre, employés dans les usines mêmes (ii faut y ajouter
en poids de charbon).
Chaux. La chaux employée dans les verreries du B6hrnerwalcigebirge se tire d'un calcaire saccharoïde, que l'on trouve soit en Moravie, soit en Bohême (près de Winterberg), en couches en
tification, tandis que l'on peut voir en certains points, et notamment près de Winterberg, le granite sur lequel reposent ces couches y jeter quelques ramifications. Ce fait semblerait démontrer d'une manière évidente que ce calcaire et ce gneiss, regardés comme primitifs par plusieurs géologues
allemands, et entre autres par M. le professeur Zippe , de Prague, sont l'effet d'un métamorphisme dû à l'apparition du granite qui a soulevé la chaîne du BOhmerwaldgebirge. Ce calcaire saccharoïde est parfaitement blanc et présente deux variétés extrêmes, dont l'une,
larges lames et fortement transparente, joue, à s'y méprendre, les plus beaux marbres statuaires antiques (celui de Paros par exemple); et dont l'autre présente un grain extrêmement fin et serré, et a la plus grande-analogie avec le marbre de Carrare. Ces calcaires sont calcinés dans les mêmes fours qui servent à étonner le quartz, puis on les laisse se déliter à l'air, et on prend soin de fritter de nouveau la poudre obtenue avant de la charger dans les creusets de verrerie. On introduit dans
le mélange de 6 à 20 p. de chaux calcinée par too de silice.
Peroxyde de manganèse. Le peroxyde de
gianganèse est peu employé en Bohême, du moins
pour la fabrication des verres fins; il sert à détruire la couleur vert bouteille due au protoxyde de fer. L'arsenic se tire à l'état d'acide Arsenic. arsénieux de l'Erzgebirge et du Riesengebirge, où
on l'obtient, soit comme produit principal du grillage de la pyrite arsénicale, soit comme pro-