Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1843, série 4, volume 4)

NotricE SUR LA FABRICATION 576 3° de femmes qui s'occupent de l'emballage des objets fabriqués;

4° d'ouvriers employés au transport des objets fabriqués; Et enfin, 5° d'ouvriers employés au travail du

verre et à sa taille. Parmi ces derniers on dis-

tingue particulièrement les tiseurs , les souffleurs et les tailleurs de verre. La conduite du feu, exige par fourneau de fusion, deux tiseurs qui se relayent à tour:de rôle, de telle sorte qu'il y en a constamment un au four.

Ils reçoivent chacun 5 fr. 16 c. par semaine, ou o fr. 74 c. environ par jour. Chaque pot de verrerie est desservi par un seul souffleur aidé de son apprenti, qui apporte les moules, enlève les pièces terminées, etc. Le salaire des souffleurs ainsique celui des tailleurs de verre est de o fr. 47 c. par shock de verre

travaillé. Le nombre des pièces qu'il faut pour former un shock varie suivant leur nature, et le taux est disposé de telle façon qu'un bon ouvrier peut. aisément gagner 5 fr. dans 12 à 15 heures de travail. En outre, dans les verreries où le tarif ci-dessus est établi, on est dans l'usage de concéder aux ouvriers , tant qu'ils sont occupés dans l'usine, une maisonnette en bois pour seloger, et un jardin potager assez étendu pour suffire à leurs besoins et leur permettre de nourrir une vache, sans être assujet-

tis pour cela à aucune corvée ou autre dépendance seigneuriale; de telle sorte qu'il est extrêmement difficile de fixer d'une manière précise le salaire réel des ouvriers, et par suite le prix de revient des verres.

De la dépense en combustible. Je donnerai

DU VERRE EN BOHÊME.

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ici la consommation annuelle en combustible de chaque uSine, en supposant qu'elle renferme, comme cela a généralement lieu, deux fours de fusion dans lesquels le travail et le chômage se succèdent de telle sorte qu'il y en ait constamment un qui soit en activité. Dans les verreries du comte de Bu quoi, où l'on emploiesdu bois sec non torréfié', -on consomme annuellement 455o stères de bois lorsqu'on fabriqUe du verre de gobeletterie ou des verres fins IceinMe àSilberbeig, et 546o stères de bois lorsque l'on fabrique du verre à vitres comme

Sehworzthal, ce qui tient à ce que les pots de

verrerie y sont un peu plus grands, etque la durée du trav.ail étant moindre, on y fait un plus ,grand.norribre de fontes par semaine. Dans les usines de MM. Meyer, à Winterberà) et LeonorenkOM-; Ibù l'on ton-aie-légèrement le

bois avant de l'employer au chauffage du four -de verrerie, on consomme annuellement 4100 stères de bois , pour la' fabrication des verres de gobeletterie et des verres fins, ce qui donne une économie de 1/10 sur la consommation de SilberbenTP Cette grande économie sur le combustible tient évidemment à ce qu'il faut une certaine quantité de chaleur pour chasser l'eau hy*

grométrique du bois, et la vaporiser complétement,

et que cette çhaleur est prise, à Silberberg, sur

celle développée dans le foyer du four de fusion, tandis que dans les verreries de MM. Meyer, ainsi que dans celles que nous citerons ci-après, elle est prise aux flammes perdues de ce même four.

A Goldbrann, Stockait et rogelfOughiitte on consomme par jour 1s,.38 de bois, ou pal. an 415o stères , résultat qui concorde d'une ma-