Annales des Mines (1843, série 4, volume 4)
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SUR LA COMPOSITION
quelquefois au contraire ils paraissent éprouver un commencement de décomposition , et ils se désagrégent avec facilité; dans ce dernier cas ils sontordinairement accompagnés par la chlorite et par le quartz cristallisé (voir Ànnales de chimie et[de physique , décembre 1843), qui se trouvent
dans le calcaire argileux de Li ba rens ; la gangue est
un talc argenté, verdâtre ou rougeâtre, contenant un calcaire, lequel peut devenir tout à fait prédominant ; il y a aussi un peu d'amphibole vert clair.
La deuxième variété se trouve à Mauléon et aussi, d'après M. Charpentier, sur les bords du Lès (Ariége), clans une pâte argileuse dont la couleur est brune , jaune ou gris noirâtre; cette espèce d'argile est très-onctueuse au toucher, surtout quand elle est jaune; elle contient alors une grande quantité de talc à ,un état de division ex-
trême ; elle renferme ausSi de petits cristaux dodécaèdres de pyrite de fer, qui sont souvent décomposés et attirables au barreau aimanté : lorsqu'on
la met dans l'eau elle donne une odeur nauséabonde; du reste , elle se laisse assez facilement désagréger', surtout quand l'eau est chaude on peut alors en extraire facilement les cristaux de dipyre, quise rapportent ordinairement à la variété périoctogone de Haüy, et sont répandus en très-grande quantité dans la masse. On y trouve aussi des prismes à base carrée qui sont formés
Propriéts physique,.
par l'agglomération irrégulière de petits cristaux octogonaux de dipyre. L'examen de ces deux variétés de dipyre m'a mordre qu'elles ne présentent aucune différence -dans leurs propriétés physiques ou chimiques : les ë-ristaux sont des prismes quadrangulaires dont la
tc.
base paraît...êtte,pa carré ou de petits prismesetogories arrondis ,à leurs extrémités, et lui tessemblent à clQ,VOrge.perlé; la section perpendicu-
laire à la longueur de ces prismes présente .un octogone dont la longueur est à peu près double de la largenr::On observe des clivages faciles,parallèlement.au grand, et, eu petit.côté de l'octoen a aussi ;un gone ou aux plans diagonaux : perpendiculairement à la longueur du prisme, et même deux:eitres parallèles aux faces primitives. En mesurant-,au goniomètre à réflexion l'angle de l'octogone sui' des cristauxaussi brillants que;pos-
sible, on a trouv,kiqu'il était celui de l'octogone régulier; niais `dam cette mesure l'erreur peut atteindre un demi-degré quoi qu'il en soit, le dipyre paraît cristalliser dans le système du prisme
quadrangulairedroit, Il est dur, il raye le verre et il se casse facilement; dans sa cassure, aussi bien que sur ses faces, il présente un éclat vitreux. Sa densité est de 2,646:
Au chalumeau, le dipyre perd sa transparence chai..., et il fond avec un léger bouillonnement en un verre blanc et bulleux : dans le tube fermé, il se dégage une très-petite quantité d'eau hygrométrique qui n'altère pas la couleur des papiers réactifs: avec le sel de phosphore, la fusion a lieu avec facuité, et on:voit nager dans la perle un squelette
.de; silice ; avec le carbonate de soude, il fond
- aisément et donne un verre limpide.
Il ne s'attaque que difficilement par les acides même concentrés, et encore pour cela faut-il qu'il soit réduit en poudre extrêmement fine.
ranalyse qualitativedtu dipyre m'a appris
qu'il n'éprouvait par la chaleur qu'une perte très-
Composition chimicine.