Annales des Mines (1843, série 4, volume 4)
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SUR LA COMPOSITION DU DIPYRE.
pies que celle-là; mais elles donneraient des résultats qui dépasseraient les limites des erreurs que je crois possible d'admettre dans les expériences qui précèdent; le calcul de la formule que nous avons adoptée donne du reste '7
3
2 2
4.042,29 1.926,99 712,14 781,80
54,17 25,80 9,55 10,40
7.463,12
>1,00,00
fbnds inférieurs les eaux provenant-de ses galeries d'épuisement , peut être tenu de payer taie indemnité aux propriétaires de ces terrains
En résumé, le dipyre ne me parait pouvoir être confondu ni avec la paranthine , ni avec le labrador, et il forme une espèce minérale bien distincte dont la formule serait
3 Si Al + 2 ISi Ca S i ( Na- , K)) Dans une dassifica.tiou naturelle de minéraux, on pourrait le placer immédiateinent à la suite de la grande famille des feldspaths; de laquelle il se rapproche par plusieurs pyce,Mités; il s'en distinguerait par ,sa forme cristalline , et aussi parce que le rapport entre l'oxygène des, bases à 3-atomes d'oxygène et celui-des bases à i atome, 2
t, au lieu d'être
SERVITUDES, INDEMNITÉS.
Le concessionnaire d'une mine qui déverse sur des
On voit que cela s'accorde assez bien avec l'analyse.
serait à peu près .1;-
Par M. DE CHEPPE , maître des requêtes, chef de la division des mines. MINES.
.Atomes.
Silice Alumine. Chaux Soude
JURISPRUDENCE DES MINES;
3;
raison du dommage leur a causé par ce fait , et d'établir les ouvrages nécessaires pour empêcher ce déversement des eaux. De même que le concessionnaire d'une mine doit être dédommagé du préjudice qu'on lui cause (1), de même il doit indemniser le propriétaire du sol des dommages que l'exploitation peut faire éprouver à la surface. Nous. avons rapporté récemment (2) des arrêts rendus dans ce sens 1.1 s'agissait , dans les espèces qui y ont donné lieu, du préjudice occasionné au propriétaire par le détournement des eaux qui servaient à l'irrigation de son terrain. Mais le principe de l'indemnité est général et peut s'appliquer à une multitude de cas particuliers, aux circon-
stances, par exemple, où le concessionnaire, par suite de ses travaux ,.déverserait sur la propriété d'autrui des eaux nuisibles àtl;a .rvégétat ion .
n'apresTarticle :640 du'Code civil, les fonds inférieurs sont assujettis envers les fonds plus élevés à recevoir les eaux qui en découlent.; mais le même article y met cette condition -expresse, Eine les eaux en découlent naturellement-et sans que la main de l'homme y ait contribué. Il ajoute que le propriétaire ne peut rien faire gui aggrave la servitude du fonds inférieur.
-Or, le concessionnaire quilaisse répandre sur les terrains d'alentour l'eau extraite de ses galeries et imprégnée des substances minérales qu'elle a délayées sur son roi
(i) Annales des mines, 3e série; t. XV, p. 672 , et t. XX, p. 657. (a) Idem, 4° série, t. 858.