Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1843, série 4, volume 4)

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CIRCULAIRES.

cIRcULAIRES.

lorsqu'une rondelle a été exposée pendant quelque temps à une température de la vapeur supérieure de deux ou trois degrés seulement à celle de son point de ramollissement ou de fusion , elle cède et livre passage à la vapeur. Un intervalle d'une heure et demie à deux heures suffit

diaire d'un levier les soupapes des chaudières à basse ou haute pression. Mais, afin de-prévenir les contraventions, on exige que le poids soit poinçonné, ainsi que le levier, s'il en est fait usage. Conformément à ce qui était dit dans l'instruction du '12 juillet 1828, le poids qui doit former la charge d'une sou-

pour produire cet effet. Elles pourraient donc être un moyen d'empêcher de pousser habituellement la tension

de la vapeur au delà de sa limite normale et préviendraient ainsi les surcharges des soupapes ; mais il faudrait

avoir la précaution de les renouveler périodiquement, car elles s'altèrent -progressivement avec le temps. Cette nécessité de les renOuveler fréquemment est un inconvénient réel qui a décide à ne plus les exiger. A l'égard des soupapes, des manomètres, des indicateurs du niveau de l'eau dans les chaudières, ce sont là des moyens de sûreté adoptés dans . tous les pays où les, machines à vapeur sont en usage ,'en Angleterre, aux Etats-

Unis en Prusse, en Belgique; leur efficacité est universeBement reconnue. Ils constituent un système. de

précautions indispensables pour se prémunir contre un agent aussi puissant, et dont la force peut devenir destructive quand elle n'est pas limitée. Chaque chaudière devra, comme par le passé, être pourvue de deux soupapes de sûreté, une vers chaque extrémité. On réglera les diamètres des orifices de ces soupapes conformément. à la table anuexée à l'ordonnance, etqui , ainsi que la formule générale pour calculer les diamètres. des soupapes, avait déjà été donnée dans l'instruction ministérielle .du 23 juillet 1832:

Autrefois il était interdit de. charger. par l'intermédiaire de leviers, les soupapes des chaudières à basse pression. Comme ces chaudières étaient affranchies de plu-

sieurs des conditions de sûreté imposées à la hante

pression, comme elles se trouvaient notamment "xfnlpucs des épreuves, on avait voulu que leurs soupapes tussent

chargées directement par un poids, parce qu'il est moins

facile de cette manière Wopérer, clandestinement des sur-

charges. Mais ces charges directes peuvent présenter elles-mêmes des difficultés. Il n'est pas toujours aisé d'ajuster et de maintenir convenablement le poids qui doit peser sur la soupape. Dans la nouvelle ordonnance, on permet de charger, soit directement, soit par l'intermé-

pape se détermine d'après la grandeur del'oritice de cette soupape et la pression effective de la vapeur dans la chaudière; mais on a constaté qu'il était nécessaire de restreindre dans certaines limites la largeur de la surface annulaire de recouvrement, afin d'obvier aux inconvénients de la trop grande étendue que l'on donnait quelquefois à cette surface. et d'où résultaient des incertitudes dans le calcul de la charge. L'article 24 de l'ordonnance fixe en conséquence la limite que la largeur de la surface annulaire ne devra pas dépasser. L'article 4 de l'ordennance du 29 octobre 1823 prescrivait de renfermer Sous une grille fermant à clef l'une des

deux soupapes: 09 avait eu pour but de s'assurer ainsi

qu'il y aurait toujours sur chaque chaudière une soup ipe au moins que l'on ne pourrait surcharger. La pratique a montré que cette disposition *devait être supprimée. D'une part , elle n'empêche pas absolument les surcharges, -bien il faudratt donner à la grille-une forme et des dimensions qui seraient très-gênantes. D'autre part, il est réel-

lement utile que chaque soupape reste à la portée de l'ouvrier qui dirige le chauffage, pour qu'il puisse la remettre immédiatement en bon état de service si elle

vient à se déranger. Du reste, on doit reconnaitu que les .ouvriers préposés à la c,nduite des machines à vapeur sont géneratement aujourd'hui plus éclairés et plus soigneux. Ils savent tout le danger de surcharger les sou--

papes , et-l'on doit espérer que ces sortes d'infractions deviendront de plus en plus rares Les règlements n'avaient jusqu'ici exigé le.manomètre que pour les chaudières à basse pression. Néanmoins les instructions en recommandaient l'emploi sur toutes les chaudières. C'est en effet un instrument des plus utiles, puisqu'il fait connaitre à 'chaque instant quelle est la tension de la vapeur. Ces instructions conseillaient aussi de se servir, autant que possible, du manomètre à air libre, c'est à-dire ouvert à sa partie supérieure, et qui est bien préférable au manomètre à air comprimé. Désormais l'On