Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1843, série 4, volume 4)

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les points du levier, sur lesquels s'appuie la tige, décrivent des arcs de cercle verticaux ;. il n'y a pas glissement des surfaces en contact l'une sur l'autre, et, par conséquent , aucun frottemenl ne tend à incliner le disque de la soupape d'un côte ou 'de l'autre, et à faire frotter les ailettes contre le contour dela tubulure. Le levier LU est guidé dans une seconde fourchette K, pour prévenir les mouvements dans le sens horizontal ; il se termine à sem extrémité libre par une saillie S, destinée à retenir le poids qui y est suspendu. 11 est permis de négliger le frottement de Fceil du levier contre le boulon ou goupille F, lorsque la soupape a été bien ajustée, et qu'elle est entretenue dans un état convenable de propreté. Toutefois on peut, pour plus de précision, faire appuyer le levier sur le tranchant d'un couteau en acier. Les fig. 10 et fi, représentent une soupape exécutée par M. Sorel, dont le levier est ainsi appuyé sur un couteau , et qui fonctionne avec une précision comparable à celle d'une bonne balance. L'oeil du levier est de forme triangulaire, comme on le voit dans la fig. 10; /e boulon

bb fig. 11, qui traverse les deux branches de la fourchette et le levier, est aciéré et aminci en forme de couteau dans la partie sur laquelle- s'appuie le levier ; un goujon y, qui pénètre dans une cavité correspondante ménagée dans une branche de la fourchette, sert de repère pour placer le boulon de t'acon à ce que l'arête du couteau soit horizontale et tournée vers le bas. Quelques constructeurs remplacent la tige T, adhéreine au disque de la soupape, par une cavité cylindrique forée dans l'épaisseur de ce disque, suivant son axe, et dans laquelle entre une pièce en forme d'olive ou de navette;

dont l'extrémité supérieure s'engage dans une petite cavité

creusée dans l'épaisseur du levier"LL' la pression du levier est ainsi transmise au disque de la soupape par l'olive, et /e tout forme un système articulé. Cette disposition, qui est certainement bonne, quand l'axe fixe autour duquel tourne le levier est mal placé, parait inutile lorsque cet axe est situé dans le plan de contact mutuel du levier et du sommet de la tige T de la soupape. -

(D.) - NOTES SUR

LES MANOMÈTRES A AM LIBRE.

La figure 1 représente, à l'échelle de 1/20, un mano-

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mètre à air libre, à cuvette et à tube en verre, pouvant accuser des pressions qui vont jusqu'à 6 atmo-

sphères 1/2. La ligure 2 est une section de la cuvette et du tube par

un plan vertical passant par l'axe de la cuvette, à l'é-

chelle de 1/2. La figure 3 est une section, à la même échelle, du manomètre et de la monture par le plan horizontal XY de la figure 2. La cuvette a, b, c, d, figures 2 et 3, est en fer forgé ; elle est formée d'un prisme de fer à base carrée de. 6 centimètres de côté et de 17 centimètres de hauteur. On a foré, suivant l'axe du prisme, la cavité cylindrique mn de 4 centimètres de diamètre, et de 10 centimètres 6 millimètres de profondeur, et au fond de celle-ci , toujours suivant l'axe du prisme, /a cavité cylindrique d'un diamètre moindre m'n' , dans laquelle doit pénétrer l'extrémité du tube en verre TT'. Cette cuvette est fermée à sa partie supérieure par une plaque en fer carrée pp' , formant bouchon, et fixée aux quatre angles, sur les bords de la cuvette, par les vis v, y, y, y, figure 3. La pression de ces vis ferme hermétiquement au moyen d'un peu de mastic au minium interposé entre les surfaces de contact de la plaque et des bords supérieurs de la cuvette. L'ouverture cylindrique ménagée suivant l'axe de la plaque pp' est taraudée en forme d'écrou et remplie par le bouchon en fer et à vis qq' , suivant l'axe duquel on a foré un trou cylindrique d'un diamètre un peu supérieur au diamètre extérieur du tube en verre. Vers le bas, ce trou se rétrécit de manière à ne plus laisser que très-peu de jeu entre lui et le contour extérieur du tube , afin que le mastic avec lequel on scellera le tube en verre dans la cavité cylindrique percée à travers le bouchon qq' soit retenu par les bords rentrants de cette cavité. Un trou S est percé à travers une des parois verticales de la cuvette, immédiatement au-dessous du bouchon

entrant qq' ; à ce trou est adapté, au moyen d'une bride

rr' et de deux vis un', un petit tuyau xx' courbé dans un plan horizontal, qui met la cuvette en communication par sa partie supérieure , avec unlube en fer creux oo' , de 15 millimètres de diamètre intérieur, fixé sur le côté du madrier de sapin sur lequel l'instrument est monté. Le .tube en fer creux oo se prolonge de quelques centi-

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