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Annales des Mines (1844, série 4, volume 5)

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MÉMOIRE SUR LES LIGNITES, ETC.

enfin, potir les régions méridionales, l'énergie de là force végétale, qui a fait naître les combustibles, paraît avoir conservé toute son intensité ancienne dans les derniers temps géologiques.

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SU

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LES DENSITÉS

De plusieurs métaux, et plus particulièrement du cuivre; Par M. An,

GIRDEUR LEBRUN,

chef des travaux et des études à

l'École royale d'arts et métiers de Chalons , ex-directeur d'usines métallurgiques, ancien élève de l'École polytechnique.

Pendant un long séjour aux fonderies de Romilly, j'ai souvent entendu exprimer cette idée, que tout laminage resserrait de plus en plus le grain du cuivre en allongeant ce métal, et que, par suite , à une moindre épaisseur devait répondre

une finesse dé grain et une densité plus grande. J'eus dès lors le désir de vérifier cette opinion, mais diverses circonstances et principalement le manque d'instruments suffisamment exacts, me firent ajourner mes expériences, que je pus enfin

mettre à exécution pendant un voyage à Bordeaux, grâce à l'obligeance de M. Vigne, directeur

de là monnaie de cette ville, qui voulut bien mettre à ma disposition sa balance hydrostatique et m'aider de son utile coopération. Je n'entrerai pas dans le détail des moyens ployés et des précautions nécessaires pour obtenir

les densités; tout le monde un peu versé dans l'étude des sciences les connaît. Je dirai seulement que les pesées ont été faites jusqu'à deux ou trois

fois dans l'air et dans l'eau, lorsque les résultats nous ont présenté quelque chose de singulier, ou de douteux; et que , pour être bien dans les mêmes conditions que Brisson , l'on a mis le plus grand soin à main tenir constamment à la température de