Annales des Mines (1844, série 4, volume 5)
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SUR LES DENSITÉS DE QUELQUES MÉTAUX.
tain degré de compression en tous sens, ne fait que changer de position les molécules et durcir leur ensemble sans resserrer réellement le grain du métal. La chaleur dégagée dans cette opération ne serait due qu'au frottement des molécules glissant les unes contre les autres dans leur changement de place.
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NOUVELLE ANALYSE De l'hyperstène; Par M. A. DAMOUR.
L'échantillon d'hyperstène sur lequel j'ai, fait une analyse appartient à la collection de l'Ecole des mines ; il y est désigné comme venant du Labrador. Il forme une masse lamellaire, clivable dans une seule direction. Sa couleur est noire, avec un reflet bronzé très-éclatant. Sa poussière est grise. Il se brise facilement et se divise en petites lames et en aiguilles très-minces. J'ai trouvé sa densité égale à 3,392. Il raye faiblement le verre. Il attire légèrement le barreau aimanté. Une lame mince de ce minéral étant chauffée à la flamme du chalumeau, se fond en émail noir. Dans le tube, il ne dégage pas d'eau. 1g',0120 chauffés au rouge vif dans un creuset de platine n'ont perdu que 0gr-,0014.
Fondu avec le carbonate de potasse et un peu de nitre, sur une lame de platine, il donne une matière colorée en vert, indiquant la présence du manganèse. L'acide hydrochlorique l'attaque, mais difficilement.
Pour en faire l'analyse, j'ai fondu le minéral réduit en poudre fine, avec du carbonate de potasse. La masse fondue a été dissoute dans l'acide hydrochlorique , et la silice séparée suivant la métbode ordinaire. La dissolution séparée de la