Annales des Mines (1844, série 4, volume 5)
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NOUVELLE ANALYSE DE L'HYPERSTENE.
La composition de l'hyperstène avait déjà été étudiée par MM. Klaproth, Muir et Thompson; les différentes analyses me paraissent s'accorder suffisamment pour qu'an puisse considérer cette substance comme une simple variété de diallage dont elle se rapprochait déjà par ses caractères
ANALYSE du _fer météorique de. Grasse ; Par M. le duc DE LUYNES.
physiques.
Tous les chimistes, entre autres Klaproth et Proust, ont regardé jusqu'à présent le nickel comme signe caractéristiq ue des fers météoriques, quoique, en général , ils ne l'aient fitit entrer dans leur composition que pour une très- fitible portion ;
mais depuis on a reconnu que dans les analyses de Klaproth une partie du nickel lui avait échappé en raison des procédés qu'il avait suivis. De toutes les analyses publiées jusqu'à ce jour, celles qui en ont donné le plus sont les suivantes: Le fer d'Elbogen , par John, 8,75. de Hraschina , par Wehrle, 8,88 ; par .
Holger, '1,84.
Le fer de la Louisiane, par Shepard , 9,67. de Potosi, par N'aryen , 9,75.
de Sibérie, dernière analyse de Berzélius ,
Le fer du Cap, d'après Tennant , 10,00; par Wehrle 12,27. Enfin, une seule, celle du fer de Clairborne Amérique du Nord, par Jackson, 24,70. ,
L'analyse du fer de Lénarto et quelques autres que nous avons faites et que nous nous proposons de reprendre, nous portent à croire que le nickel
entre dans la, composition des fers metéoriques pour une plus forte proportion qu'on ne l'a conTorne fr, 1844. Li