Annales des Mines (1844, série 4, volume 5)
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ANALYSE DU FER MÉTÉORIQUE
par l'acide nitrique, précipité par l'ammoniaque et filtré; la liqueur, sensiblement bleue et passant en se concentrant au vert pomme, a été évaporée, puis desséchée dans un creuset en platine. L'opération a été recommencée neuf fois, la liqueur ammoniacale ayant donné, jusqu'à la huitième, du nickel. Le précipité a été retissons, évaporé et desséché de même. Le peroxyde de fer s'est trouvé peser
Le protoxyde de nickel.
g.
i63 de la Louisiane, du Brésil, de l3uénos-Ayres et du DE GRASSE.,
state jusqu'à présent. C'est encore ce que semblent prouver les résultats suivants. .-obtenus avec le fer de Grasse, dont nous ne connaissons aucune analyse, et dont M. Cordier, par l'entremise de M. Brongniart , a bien voulu mettre à notre disposition quelques fragments. Le métal a été dissous dans l'eau régale, amené à l'état de peroxyde et calciné. On a pris 0g,4 de ce dernier, et on l'a redissous
g.
0,3375 0,0625
fer. . . 0,23403 nickel. 0,04920
0,4000
0,28323
Le protoxyde de nickel, traité au chalumeau avec le borax, n'a donné que du nickel métallique;
par l'addition du nitrate de potasse, le verre a été très-légèrement coloré en violet sans aucune autre réaction. Le peroxyde de fer n'a donné avec le borax que la réaction du fer, mais le nitrate de potasse a fait paraître, comme pour le nickel, une faible teinte violette Stromeyer, , reprenant les analyses des fers Météoriques qui avaient été faites avant lui, a trouvé ou 2 p. 100 de cuivre dans ceux d' Agram , de Lénarto, d'Elbogen, de Bitburg, de Gotha, de Sibérie,
Clp; Berzélius en a reconnu également la présence dans le fer de Sibérie, ainsi que Wehrle dans le fer de Lénarto. Pour le trouver, nous avons dissous une partie du métal dans l'eau régale; la liqueur a été étendue; on y a fait passer un courant d'hydrogène sulfuré, on l'a filtrée; le précipité, qui était brun-marron, a été recueilli, traité au chalumeau avec le borax; il a donné du cuivre métallique , mais en quantité impondérable. Brard , en parlant de ce fer, a dit qu'il conte-
tenait du chrôme ; on a dâ aussi le chercher, et pour cela, on en a peroxydé une autre partie, que
l'on a traitée par le nitrate de potasse, dans un creuset d'or ; on a dissous dans l'eau, filtré, ajouté à la liqueur de l'hydrosulfate d'ammoniaque et laissé macérer pendant 12 heures; il a été impossible de trouver aucune trace de chrôme ;
la liqueur ayant été filtrée, et le filtre brûlé
dans la cuillère en platine, le résidu a été traité au chalumea Li avec le borax ; le verre a donné une
teinte jaune verdâtre à chaud et incolore à froid
et un Peu de nickel métallique; il a été légèrement coloré en violet par le nitrate de potasse. Le soufre, dont la présence a été signalée dans quelques fers météoriques, n'a pas non plus été reconnu dans celui-ci ; on a dissous à froid une certaine quantité du fer même dansracide nitrique
concentré, en l'y laissant digérer pendant trois jours ; on a étendu cette solution, et on y a versé du
nitrate de baryte; la liqueur est restée parfaitement limpide.
Nous n'y avons pas trouvé de cobalt, de silice , etc.