Annales des Mines (1844, série 4, volume 5)
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sua LA FABalciimoN
DU ZINC EN liELGIQUE.
Dans une très-petite étendue, on compte plus de 20 puits différents; ce fait annonçait ou bien que le gîte était peu riche, ou bien que l'abondance des eaux avait empêché l'approfondissement des travaux. Quatre nouveaux puits ont démontré la validité de la première hypothèse. Nous avons donné la coupe du premier; il a, comme les autres , atteint le calcaire à une faible profondeur. Commencé le 21 avril 184o, il s'est achevé le 3o juin de la même année. Les mineurs étaient payés I ,5o, et les manoeuvres ,25 par poste de 8 heures ; ce puits avait 1,8o de long sur 1,20 de large. Les dépenses totales montèrent à 1.895f,o8 soit 56,99 par mètre courant ; elles étaient réparties de la manière suivante
des minerais de zinc, qu'elle tire non-seulement
8,4.
fr.
Main-d'ceuvre Bois
Fers Chauffage des ouvriers.
Câbles.
Frais divers
.
1.061,65 500,08 184,90 11,10 45,00 9'2,35
Les travaux de recherche donnent en résumé peu d'espérance dans l'étendue de la concession; ils ont eu néanmoins trop peu de développement pour qu'on puisse regarder leurs résultats comme décisifs. NouvelleMontagne.
Le gisement de Verviers parait avoir été exploité très-anciennement; il contient de nombreux restes des travaux des Espagnols ; abandonnée pendant un certain temps, la mine fut reprise sous l'empire par les Stolbergeois, qui en
tiraient de la calamine pour faire du laiton. En 827 se forma la société actuelle dite société de la Nouvelle-Montagne; elle établit à Prayon près Chaudfontaine , une usine pour le traitement
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de Verviers, niais encore de Prayon et même d'Engis. En 1841 , on l'augmenta d'un fourneau à
manche pour le traitement de la galène qu'on
rencontre concurremment avec la calamine. Tous les minerais de zinc fondus à Prayon sont exploités par puits et galeries. A Verviers, on va rejoindre le gîte en un point A (fig. 9) par une galerie à travers bancs. Elle a 445 mètres de longueur, et sert pour le roulage et l'écoulement des
eaux. A l'extrémité de la galerie, on a foncé un puits qui avait, en février 1842, 19 mètres de profondeur, et qui n'avait pas encore traversé la dolomie. On a reconnu que celle-ci formait un
véritable stockwerk, dont l'exploitation ne pouvait se faire avec avantage. De ce puits partent
des galeries horizontales qui suivent les différents contournements du gîte. Le minerai amené au sol dela galerie de roulage est porté au jour dans des waggons en tôle qu'on roule sur des rails en fonte. Rendu au jour, il revient à 5 fr. les Loo() kilogr. On extrait annuellement environ 15.000.000 kil.
de minerai brut, y compris Je minerai de fer, qui, en 1835 et i836, est monté annuellement au chiffre de 4.5oo.000 kil. Aujourd'hui le'rapport en poids du minerai de fer à celui de zinc est de 3à i. La galène est la substance prédominante, et c'est sur elle qu'on fonde quelques espérances.
Aussi vient-on d'établir, à l'extrémité de la galerie de roulage , une machine d'épuisement de 12 chevaux , destinée à permettre la reprise des travaux arrêtés par inondation. A Engis, on fait de grands travaux préparatoires ayant principalement pour but le traitement du minerai de plomb,