Annales des Mines (1844, série 4, volume 5)
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SUR LA. FABRICATION 248 8 1 grattoir pbut lés cendres 32 grand ringard pour deux fours ,(1rie petite armoire où chaque ouvrier renferme les fonds de poêlons, rognures, etc. , qu'il doit réintroduire
dans son prochain lingot (1).
Nous avons représenté (fig. 73) la position relative qu'on donne ordinairement à. ceux des appareils décrits plus haut, qui sont entièrenient fixes. (Voir l'explication des planches, page 286.) Mise en feu d'un massif.
Réduction de la calamine calcinée. Un massif de quatre fours de réduction étant terminé, on peut procéder immédiatement à sa mise en feu. On commence par boucher hermétiquement la devanture de chaque four avec des débris de creusets et de briques réunis entre eux par un placage grossier de mortier réfractaire formé d'une partie de briques réfractaires et d'une partie de terre crue de deuxième qualité. Pendant les (1) Les objets en fonte, fabriqués pour la plupart dans
les usines mêines, peuvent être comptés à 23 fr. les 100 kit., d'après le détail suivant 110 kil. fonte, à 15 fr.
.
31k.,5 coke, à 3,82 9 kil. houille , à 3,08. .
Main-d'uvre
Outils et réparation
16,50
0.28 4,89 0,13
23,00 Total Ce prix est du moins le prix moyen qui convient aux objets qu'on remplace journellement, tels que tubes, barreaux de grille, taques, etc.; mais ces objets diffèrent eux-mêmes de valeur ; ainsi en 1840 les tubes sont revenus moyennement à 25f,98, tandis que les barreaux de grille et les taques ne coûtaient que 20f.,75 les 100 kil. Le fer est évalué à 85 fr. les 100 kil. après qu'il a été façonné.
DU ZINC EN BELGIQUE.
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deux premiers jours de la mise en feu, on laisse ouverts les rampants et les ouvreaux pratiqués à la
base de chaque 'cheminée pour faciliter le nettoyage. Pendant ce même temps, on fait sin' la grille un feu très-léger, qu'on alimente avec des fagots, des vieilles planches et des copeaux. Vers la
fin du deuxième jour, on ferme les ouvreaux des
rampants et de la cheminée, et on jette sur la grille du menu coke, des déchets de magasin, des escarbilles et quelques pelletées de houille maigre,
de manière à élever lentement la température. Pendant le troisième et le quatrième jour, on charge une quantité de plus en plus grande de houille grasse, et le four finit par être porté au rouge blanc vers le commencement du cinquième jour. Dans la matinée du cinquième jour, on garnit de creusets les deux 'fours qui sont le plus chauds. Voici comment se fait cette opération
Le personnel de chaque four vient de se compléter; jusque-là, là misé en feu avait été confiée aux chefs de postes ou brigadiers. Arrivent alors les deux autres ouvriers qui doivent, sous les ordres d'un brigadier, compléter le premier poste ; ce sont : 10 le grand manuvre ; 2° le 'petit manoeuvre. Nous définirons plus loin leurs attributions réciproques. Le grand manuvre commence à démolir un à un les petits murs qui bouchent chaque case de là devanture; il commence par la deuxième rangée, à partir du haut ; la plus élevée ne doit être garnie que plus tard. Il attend qu'un creuset soit placé dans l'ouverture qu'il vient de dégager, avant de s'occuper de l'ouverture voisine, et prend toutes les précautions possibles pour ne pas refrüidir 1-na-
Pose des creusets.