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Annales des Mines (1844, série 4, volume 5)

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266 SUR LA FABRICATION variable, sans qu'on puisse souvent en reconnaître

la cause; ainsi pendant les 12 mois de 1840 où toutes les conditions devaient être les mêmes, a eu : Dates.

Janv. Févr. Mars. Avril. Mai.

Juin. Juillet. Août. Sept. Octob. Nov. Déc. FirÇ

d'une campagne.

Zinc produit. Creusets consommés.

54.841 k. 56.483 69.630 65.812 43.385 65.756 73.705 68.942 61.515 74.347 60.388 70.110

890 1.007 996 683 784 834.

1.089 964

1.074 1.025 1,000 989

Id. pour100k. de zinc.

1,63 1,78 1,43 1,04 1,80 1,27 1,47 1,40 1,74 1,38 1,82 1,42

stitution est probablement due à ce que ces tubes

ne doivent pas être exposés à une température aussi haute que les tubes en fonte, et à ce que leur capacité est plus grande. On ne fait qu'une charge en 24 heures, et vers

le milieu de l'opération le tirage du zinc se fait toutes les heures; au commencement et à la fin de l'opération la distillation marche moins vite.

La quantité de zinc obtenue varie suivant le

nombre de creusets en activité, mais elle dépasse

Un four à zinc marche environ deux mois d'une manière régulière; au delà de cette époque la production varie et finit par diminuer considé-

rablement. Cette diminution du produit tient

267 nous avons déjà fait connaître la forme; cette subDU ZINC EN BELGIQUE.

à

plusieurs causes que nous indiquerons plus bas quand on a eu quelques pesées de 25o kilogr. seulement ( en 24 heures), et que l'intérieur exige des réparations urgentes on fait quelques charges à la poussière. Pour cela on nettoie les creusets qui restent dans le four, sans se donner la peine de remplacer ceux qui sont hors de service ; on les laisse refroidir au rouge sombre pour éviter les explosions qui auraient lieu par suite d'une ré-

toujours 5o p. o/o du poids de la poussière. Le métal, recueilli de la manière ordinaire, est trèschaud, et le bain est souvent rouge ; quand on l'a coulé on le sépare du zinc ordinaire; on le trouve plus difficile à laminer ou du moins il exige des précautions particulières; ainsi il faut le chauffer plus fortement et laisser tomber la température au degré ordinaire, avant de le faire passer sous les cylindres. On fait ordinairement trois charges à la pous-

sière, rarement plus, avant de laisser tomber le feu ; on laisse ensuite refroidir le fourneau sans vider le plus souvent les résidus de la distillation. Quand le fourneau est froid, on procède aux réparations.

Celles-ci sont de diverses natures. Quand le fourneau est neuf toutes les parties exposées à une

haute température éprouvent un retrait considé-

duction trop rapide, et on charge de la poussière de

rable; le mur de derrière, qui porte les talons

zinc, mélangée avec un quart ou au plus un tiers de son volume de charbon fin ; on a soin, comme pour la calamine, de mettre plus de réductif dans

sur lesquels sont retenus les creusets, s'affaisse au point que ces derniers s'inclinent de l'avant à l'ar-

les creusets du haut. Au lieu de tubes en fonte, on se

sert pour recueillir le zinc de tubes en terre, dont

rière; quelques-unes de ces saillies ont été fondues; il faut alors les refaire toutes à la hauteur convenable. Pour cette opération, il est indispen-

Réparations

des fourneaux.