Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1844, série 4, volume 5)

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CHIMIE.

support a une ouverture latérale qui établit une cOmmunication entre le tube en verre extérieur et un canal ventilateur métallique qui aboutit au ,dehors. Tout l'air brûlé qui s'élève dans-le verre intérieur, redescend dans l'espace compris entre ce verre et le verre extérieur, d'où il pénètre dans le canal ventilateur. Celui-ci suit le bras qui soutient l'appareil, ou selon la position qu'occupe la lampe, il remonte le long du mur pour emmener au dehors l'air vicié, ou bien il ,va rejoindre un canal central si la lampe est suspendue au milieu de l'appartement. La lampe est parfaitement renfermée dans ce système ; cet arrangement est du plus charmant effet, et en même temps il a l'avantage de procurer une augmentation de lumière qui, dans certains cas, peut s'élever jusqu'à un quart. 2. Appareil izlaver les PRÉCIPITÉS; par M. Violette. Rev. Scient., t. XVI , p. 3o3.)

La filtration est une des opérations les plus fréquentes dans les laboratoires, soit qu'elle ait pour but d'obtenir des liqueurs claires et limpides, soit qu'elle ait pour objet de laver des Précipités. Dans ce dernier cas , le lavage demande un temps souvent fort long, et le chimiste s'impatiente par l'obligation de verser périodiquement de l'eau dans le filtre. Il importait de confier ce soin à un appareil qui pût fonctionner seul, sans exiger aucune attention de la part de l'opérateur. Celui que nous proposons a le mérite d'une simplicité et d'une construction facile; il peut servir à laver les précipités les- plus faibles comme les plus vo-

EXTRAITS.

lumineux. L'inspection de la fig. rendra sa description plus facile.

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1, Pl. nil,

Une tige de gros fil de fer s, fixée dans un disque en bois t sert de support; le long de la tige s peuvent glisser deux anneaux en fil de feu x et y , dont l'un supporte une fiole et l'autre un entonnoir. Sur l'entonnoir a, muni d'un filtre, est renversée une fiole b pleine d'eau ; à celle-ci est adapté fortement, à l'aide d'un bouchon, un petit tube c ouvert aux deux bouts, dont une des extrémités m affleure intérieurement le bouchon et dont l'autre n plonge fégèrement dans l'eau qui remplit le filtre; à cette dernière extrémité sont pratiquées, vis-à-vis l'une de l'autre, deux petites

ouvertures circulaires o o' (fig. 2). Voici le jeu de l'appareil' : lorsque, par suite de l'abaissement du liquide dans le filtre, les ouvertures immergées se découvrent, l'air s'y introduit

et s'élève bulle à bulle dans la fiole; en même temps, l'eau se déverse dans le filtre et recouvre

bientôt les orifices en arrêtant l'écoulement ; celuici recommence, quand les orifices se découvrent, pour cesser lorsqu'ils s'immergent de nouveau; ainsi de suite, jusqu'à ce que la fiole soit entière-

ment vidée. L'eau tombe dans le filtre verticalement et sou-

lève légèrement lé précipité. Si on trouvait de l'inconvénient à cette agitation, on y remédierait facilement en fermant l'extrémité n du tube c,

soit à la lampe d'émailleur , soit avec un petit disque

de liége, et pratiquant deux à deux, au-dessus l'une de l'autre, quatre ouvertures circulaires (fig. 3); par les deux supérieures o o', l'air intérieur s'introduira dans la fiole, et par les deux inférieures y', l'eau s'écoulera dans le filtre danâ