Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1844, série 4, volume 5)

EXTRAITS.

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nies. Il s'est produit alors environ 65 pour too de perchlorate. En opérant de cette manière sur un kilogramme de chlorate, j'ai obtenu un peu plus de 600 grainmes de perchlorate parfaitement pur, ce qui confirme bien les données précédentes. Le perchlorate se décompose immédiatement par la chaleur en oxygène et en chlorure sans aucun produit intermédiaire. Il ne se forme pas de perbromate par la calcination incomplète de bromate ; non plus que du periodate par la calcination incomplète de l'iodate.

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de gaz hydrogène sulfuré, il se fait de l'acide iodhydrique et un dépôt de soufre, et la dissolu-

tion devient incolore. On peut employer avec beaucoup d'avantage une solution d'iodure alcalin saturée d'iode pour préparer l'acide iodhydrique ; on peut l'obtenir presque fumant, niais il faut avoir recours à la distillation, ce qui donne toujours un acide coloré ; 5° Enfin les iodures iodurés, en contact avec de

la limaille de fer, se décolorent à mesure que le fer se combine à l'iode en même temps qu'il y a élévation de température. D'après ces caractères,

qui sont ceux de l'iode libre, je considère les iodures iodurés comme une simple dissolution

31. Faits pour servir à l'histoire des IODURES; par M. Labouré.: ( J. de Pharm., t. IV, p. 325.)

d'iode dons l'iodure et non comme une combinai-

Les iodures solubles peuvent dissoudre de l'iode en proportion variable, selon le degré de concentration de la solution d'iodure ; la quantité d'iode

mon collègue, qu'en traitant l'iodure de potassium par l'acide sulfurique concentré, on obtient con-

dissous est en raison directe de la concentration. M. Baup et d'autres chimistes ont admis les iodures iodurés comme des combinaisons définies.

Pour moi je ne puis admettre leur manière de voir, car tous les faits s'y opposent. 1° Ces produits sont incristallisables et colorent immédiatement les filtres et les matières organiques comme le fait l'iode libre ; 2° En contact avec la solution d'amidon, il y a aussitôt coloration bleue;

3° Traité par l'éther, l'iode se dissout, tandis que l'iodure reste en dissolution dans l'eau et forme à la partie inférieure du tube une couche transparente et incolore ; ir Si on fait passer dans la solution un courant

son

J'ai observé, conjointement avec M. Cloez ,

stamment un dégagement de gaz sulfhydrique, qui ne peut provenir que de la décomposition de l'acide sulfurique. Cet acide agit avec assez d'éner-

gie et production de chaleur; il se forme des va-: peurs violettes d'iode, qui deviennent brunes et vont se condenser dans le haut du tube en un liquide de la même couleur ; parmi les gaz qui se dégagent, nous avons remarqué surtout les acides sulfureux et sulfhydrique ; il se sépare en outre de l'iode, qui reste dans le fond du tube. Comme on le voit, cette décomposition est assez complexe

et difficile à expliquer, tant par le nombre des produits qui prennent naissance que par la difficulté qu'on éprouve lorsqu'on veut les séparer. Jusqu'ici, dans la préparation de l'iode avec les eaux mères des soudes de Varechs, le dégage-