Annales des Mines (1844, série 4, volume 5)
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USINE A FER 466 Les ouvertures de la prise de gaz sont pratiquées
à o,4o de la hauteur totale du fourneau. A Triasseralfingen et à 1Vevjoachimsthal;, elles le sont à o,3o. On- a cru devoir les conserver à cette distance à Ludwigshütte , parce que la consommation en
charbon ne fut pas sensiblement augmentée, et qu'il n'y eut pas d'altération notable dans la marche du fourneau. On a ainsi assez de gaz pour faire aller le four de mazéage et le four de puddlage, ou le four à réchauffer. Appareil pour chauffer l'air.
L'air lancé dans le haut-fourneau est chauffé à la température de 1800 à 2000 Réaumur, dans un appareil particulier placé pour l'un des deux hautsfourneaux, au niveau de la prise du gaz, et pour l'autre sur le sol de l'usine auprès des tuyères. Ce fourneau est chauffé par une portion des gaz pris au haut-fourneau. Les
fig.
8, g, 10 (Pl. IX) montrent comment
cet appareil est disposé. A sa sortie de sa machine soufflante, l'air arrive
par une conduite et circule au travers de quatre systèmes de six tuyaux ; échauffé par ce trajet, il se rend par une nouvelle conduite dans le hautfourneau. (a) est Une caisse rectangulaire en fonte, dans laquelle arrivent par un tuyau en fonte les gaz du haut-fourneau; ils sont brûlés pour un courant
d'air forcé, lancé dans le fourneau par quatre tuyères en fonte, comme l'indique le dessin. Une
cheminée placée à l'extrémité du fourneau, et munie d'un registre, permet d'ajouter à ce courant d'air forcé, la force d'appel qu'elle peut produire. La plus grande concentration de chaleur a lieu près des quatre tuyères; c'est aussi dans cette seule partie que le fourneau a été construit en briques
DE LUDWIGSHUTTE.
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réfractaires; les briques ordinaires, qui revêtent le reste du fourneau, résistent très-bien à la température qui règne dans l'intérieur. Cet appareil nous semble trop compliqué pour l'usage auquel il est destiné ; il doit souvent nécessiter des réparations pour éviter les fuites de gaz, presque impossibles à empêcher avec un si grand nombre de tuyaux ; l'appareil plus simple employé à Wasseralfingen lui est préférable. Nous allons
nous occuper maintenant du
mazéage et puddlage de la fonte. Construits d'après les dessins des appareils de 'Wasseralfingen , les fours de Ludwigshütte réalisent les conditions reconnues indispensables pour les opérations qu'on y doit effectuer. La combustion y est produite à l'aide d'un courant d'air forcé. On a rendu le mélange des gaz aussi intime que
Mazéage et puddlage.
possible ; enfin, l'air qui doit alimenter la com-
bustion est chauffé à une haute température. Nous allons voir comment ces conditions sont réalisées dans les appareils. Il n'y a à Ludwigshütte qu'un seul four de mazéage. Cet appareil, dit est placé
sur la plate-forme du gueulard des deux hautsreissofen'
Mazéage. Description du fourneau.
fo urnea ux.
Lafig. 6 de la Pl. IX indique la coupe de ce
fburneau. (a) représente une caisse rectangulaire en fonte dans laquelle arrivent les gaz du haut-fourneau; ils entrent dans le four par l'ouverture (g), et sont brûlés par l'air chaud lancé par sept tuyères. A sa sortie de la machine soufflante, l'air se rend dans
fappareil à air chatid.placé à l'extrémité (b) du four de mazéage. Cet appareil se compose de deux
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