Annales des Mines (1844, série 4, volume 5)
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540 PRODUCTION ET EMPLOI DES GAZ COMBUSTIBLES
M. Mayer, près Leoben, et reçut une épaisseur de om,o5 à om,o8.
La charge en fonte, préalablement portée au rouge était d'abord de 112 kik, et fut plus tard portée à 14o kil, de fonte grise venant de l'usine même de Saint-Stéphan. Le peu de longueur de la sole ne permit pas de dépasser ce dernier nombre, quoique la chaleur produite eût été suffisante pour pouvoir atteindre le chiffre de 18o à 200 kil, qui compose la charge dans lès fours à puddler ordinaires. Le 29 et le 3o octobre on passa ii charges, offrant un poids total de 1246 kil. de fonte grise, et on obtint 918".,5 de loupes bien puddlées. La consommation, en menu lignite cru et humide, fut de 3025 k. y compris celle nécessaire pour la mise en feu et hors feu. Il est à remar-
quer ici que si ces consommations paraissent trèsexagérées, cela tient 1° à ce qu'une certaine quantité de fonte se perdit au travers de quelques fissures qui se produisirent dans la sole, et 2° que l'étirage des loupes dut, faute de pouvoir faire autrement, s'exécuter à l'aide de marteaux à main, ce qui augmenta beaucoup la durée de l'opération, et donna lieu à la formation de beaucoup de battitures et de fragments mal soudés, qui ne furent
pas pesés et dont on ne tint pas compte dans les nombres donnés ci-dessus, de sorte que l'on ne peut en tirer aucune conclusion exacte relativement aux consommations. Dans une bonne opération, la durée totale d'une charge ne dépassait pas une demi-heure.---Une des pièces qui recouvrait le four à puddler s'étant détachée fut de nouveau consolidée, et les tuyères y ayant été fortement attaquées furent rempleecs par d'autrçs en tôle plus épaisse. Le
DANS LA MÉTALLURGIE DU FER.
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3 novembre, on put procéder de nouveau à la. mise en feu, et le soir même on parvint à former la sole en scories. Le 4 novembre on passa dans le four à puddler en 16 heures de temps 1120 k.
de fonte grise en 8 charges , et on obtint 849 k". 6 en loupes bien cinglées. La consomma-
tion en combustible fut, y compris la mise en feu
et celle hors feu, de 2590 kil. de menu lignite cru et humide. Après avoir remplacé la paroi en fonte adjacente au pont, qui avait, été percée, on mit encore une fois l'appareil en activité en présence de M. le Gubernialrath de Ferro, directeur d'Eisenerz, et on obtint des résultats aussi satisfaisants que les jours précédents. La possibilité d'utiliser dans la métallurgie du fer, le menu du lignite de Fohnsdorf était donc cornpléternent démontrée. Seulement on ne pouvait établir à Saint-Stéphan même une forge au gaz, parce qu'on n'y possédait ni marteaux d'éti-
rage, ni laminoirs, et qu'on manquait de force motrice suffisante pour en établir.
il s'était cependant présenté dans le cours de ces expériences, quelques phénomènes dont on ne pouvait se rendre complétement raison, que l'on n'avait pu produire ou maîtriser à volonté, et qui consistaient en ce que 10 Les gaz combustibles pénétraient souvent dans le four à puddler, sous la forme de globes qui tournoyaient sur la sole, et qui étaient ordinairement accompagnés d'explosions, qui, quoique trop faibles pour qu'il pût en résister aucun danger, n'en avaient pas moins le grave inconvénient
d'introduire dans le four à puddler une petite quantité de poussier de charbon, qui retardait les progrès de l'affinage.
2. On observait quelquefois la formation d'un