Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1844, série 4, volume 5)

545 raccourcir le pont à une longueur de om,790 au DANS LA MÉTALLURGIE DU FER.

544 PRODUCTION ET EMPLOI DES GAZ COMBUSTIBLES

pouvait encore mettre le cylindre épurateur D en communication avec la cheminéeF, par l'intermédiaire des tuyaux G et H, en tournant le robi-

net J, mais ces dispositions ne furent pas employées une seule fois, et même, dans les expériences les plus récentes, on les supprima compiétement, ce qui simplifia beaucoup l'ensemble de tout l'appareil. Les trois générateurs offraient une construction analogue à celle des fourneaux d'essai de Selfs-

trôm , et recevaient le vent d'une conduite commune L; des robinets a, a, a, permettaient d'en régler la quantité pour chacun d'eux. Chaque générateur était muni de 16 tuyères de om,o17 de diamètre, et des ouvertures correspondantes, pratiquées dans l'enveloppe extérieure et bouchées par des tampons rodés, en facilitaient l'entretien. Le couvercle du générateur se composait de deux parties b et c. L'une c portait le tuyau de dégagement cl de om,158 de diamètre, qui était muni d'un robinet e à l'aide duquel on pouvait à volonté faire passer les gaz dans le cylindre épurateur D ou dans la cheminée F. L'autre partie b pouvait s'enlever lorsqu'il était nécessaire de nettoyer à fond le générateur, et portait le gueulard de om,238 de diamètre, qui se fermait avec un registre manoeuvré par une tige horizontale. L'enlèvement des poussières déposées dans le cylindre épurateur D, se fit d'abord par une simple porte, comme dans l'appareil précédent ; puis

ensuite au moyen d'un sac à double registre, ce qui permit de procéder à cette opération sans arrêter le courant gazeux. Le four à puddler fut simplement réparé et la

seule modification que l'on y introduisit, fut de

lieu de o`',107 qu'il avait auparavant. Les essais recommencèrent le 13 janvier 184313 janvier 181.3. aiiec ce nouvel appareil. On commença par mettre en feu l'un des générateurs, en y jetant d'abord quelques pelletées de charbon de bois enflammé, chargeant par dessus du menu lignite de Fohnsdorf et donnant un peu de vent. Il se produisit bientôt une grande quan-

tité de gaz combustibles , qui s'enflammèrent promptement et sans détonation. Le chargement du menu se fit à l'aide de petites pelles en tôle, en ayant soin de fermer pendant ce temps le robinet a (précaution qui ne fut même pas toujours observée), sans que la petite quantité de gaz qui se dégageait alors incommodât les ouvriers. Il fut facile de maintenir les tuyères brillantes en les nettoyant de temps à autre, etde régler à volonté la quantité des gaz produits en tournant plus ou moins le robinet a. S'étant ainsi convaincu de la bonne allure du premier générateur, on alluma le second, et on obtint alors une quantité de gaz si considérable, que tout l'air fourni par l'appareil à air chaud ne pouvait suffire pour>les brûler complétement , ce qui obligea à ralentir la marche des générateurs, en diminuant la quantité d'air qu'ils recevaient. Le four à puddler acquit promptement une tem-

pérature très-élevée, ce qui permit au bout de quelques heures de former la sole en scories.

On remarqua qu'il était avantageux à l'uniformité du dégagement des gaz, de piquer avec un ringard en fer, le combustible contenu dans le générateur, immédiatement avant d'en charger une nouvelle quantite. Ces nouvelles expériences ayant empiétement Tome V, 1844. 36