Annales des Mines (1844, série 4, volume 5)
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EXTRAITS.
SUBSTANCES MINÉRALES.
l'une très-réfractaire que je nomme bromite, et 0
l'autre assez facile à fondre à laquelle je conserve son nom primitif. Le minerai de Grossari appar-
tient à cette dernière espèce. Sa pes. sp. est de 3,2, et elle est composée de
Silice. ...... .
.
.
0,0380 0,2026 0,1640 0,0840 traces.
Protoxyde de fer de manganèse
177 5 69 634. 1 1394
191
0,9906
35. Note sur un nouveau gisement du SULFATE DE MAGNÉSIE; par M. J. Bouis. (Revue scient.,
t. XIV, p. 3oo.) Le gypse des carrières de Fitou (Aude) est composé de : Sulfate de chaux Sulfate de magnésie Carbonate de chaux et de magnésie Argile ferrugineuse Eau. Sulfate et muriate de soude, ammoniaque.
0,6045 0,0020 0,0042 0,2320 0,1555 traces. 0,9982
Les travaux d'exploitation viennent de faire dé-
couvrir dans les carrières un filon de sulfate de magnésie pur, de om,o7 à o',o8 de puissance, et qui coupe obliquement les couches de gypse. Le sel magnésique est blanc, fibreux ou cristallisé en petits prismes aplatis. I N. o..
mer
36. Analyses de quelques SUBSTANCES MINÉRALES;
par MM. Marignac et Descloiseaux. (Bibi. de Genève, janvier 1844. ) Pennine. La famille des chlorites et des talcs, composée en grande partie d'espèces jusqu'ici mal
0,5020 oxyg. 2608
.
Alumine Chaux Magnésie.
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connues, s'est enrichie, il y a quelques années, d'un nouveau minéral cristallisé et bien défini, que MM. Friibel et Schweiser ont décrit, sous le nom de pennine , d'une manière assez complète dans les Annales de Poh,gendorif de 184o. Déjà, en 1839, M. Morin avait analysé et distingué comme une nouvelle espèce de mica, un cristal de la vallée de Zermatt en Valais, qui lui avait été remis par M. Frâbel ; son travail a été
publié dans la Bibl. Uni. de 1839, t. XXI,
p. 147, et inséré dans les Annales des mines de 1840. Dans ces deux descriptions, tous les caractères minéralogiques, la nature de la gangue et les localités sont identiques; et cependant les analyses de MM. Morin et Schweizer sont tellement incompatibles, qu'il est impossible d'admettre que ces deux chimistes aient opéré sur la même substance. Une simple comparaison entre les échantillons qui ont donné des résultats si diff'érents aurait probablementsufli pour lever tous les doutes; malheureuse-
ment M. Morin a employé en entier, pour son analyse, le .seul cristal qui fût en sa possession
et tous les cristaux provenant de Zermatt, que nous avons exaniiltés, se rapportent à l'analyse de M. Schweizer.'
Avant de donner k résultat de cette analyse et 'de celles que nous en avons faites nous-mêmes,