Annales des Mines (1844, série 4, volume 5)
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EXTRAITS.
SUBSTANCES MINÉRALES.
Analyse d'une SCHEELITE d'Ekaterinbourg, par M. Choubine. (An. des mines Russes, 1841, P. 317.)
Sa pes. sp. est de 6,0711; elle a une couleur jaunâtre, un éclat gras et un peu de translucidité. Elle est très-fragile. Sa gangue est le quartz. J'y ai trouvé : Acide tunstique. Chaux Magnésie. . .
0,7841 0,1888 0,0065
.
.
(Ca, Mg) W.
0,9794
Analyse du FER MÉTÉORIQUE du. comté de
La masse météorique trouvée à Coche était tout à fait à la surface du terrain, et pesait 7 à 8 quintaux. Sa structure est cristalline, et l'on y distingue des veines et des rognons de pyrite magnétique brillante, qui forme environ le sixième de la masse. En outre, on y voit des rognons charbonneux, qui renferment des grains blancs d'argent ressemblant à de l'étain. La densité de ce météorite est de 6;222. 11 a donné à Nickel.
mais comme l'on sait que les fontes qui ont séjourné longtemps dans la mer, et même les morceaux de fer restés enfoncés dans la terre en contiennent toujours beaucoup, il est possible que ce corps n'y soit qu'accidentel. Les rognons charbonneux contiennent. Carbone. .
Fer
0,93 0,06 0,99
FER NATIF trouvé dans l'alluvion aurifère de
Cocke (Ténessée); par M. Shepard. (Amer. J., octobre 1842.)
l'analyse : Fer
611
0,9380 0,0166
Carbone. 1
0,0010 Silicium. Phosphore. Sulfate de fer, soufre,eau et perte. 0,0144 1,0000
Il y existe aussi une petite quantité de chlore;
Petropawlovsk , arrondissement de Miask ; par M. Ivanoff. (An. des min. Russes, 1841 , p. 381.) Ce morceau de fer a été rencontré en i84i à la profondeur de 9m,6, sur le sol calcaire que recouvre la couche aurifère. Il pèse 7k,16, et a la forme d'un prisme triangulaire irrégulier, à angles et arêtes arrondis. Il est recouvert d'une croûte d'oxyde de 0,002 d'épaisseur; il est malléable,
mais un peu plus dur que le fer ordinaire. La niasse est compacte, homogène, niais on remarque sur un des côtés une dépression près de laquelle le métal a une tendance à la structure feuilletée. Sa pes. sp. est de 7,76. Deux échantillons ayant été pris dans deux parties différentes dû morceau ont donné o,o69 et 0,070 de nickel, et l'on n'y a pas trouvé trace de carbone ni d'autres substances. Il est évident, d'après cela, que ce fer provient d'une masse météorique.