Annales des Mines (1844, série 4, volume 6)
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D'UN HAUT-FOURNEAU DE NORWEGE. ANALYSE DES GAZ
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Discutons maintenant les résultats que présentent les tableaux qui précèdent.
A 13 pieds an-dessus de la tuyère b. a. 66,04 66,21 Azote 8,49 8,50 Acide carbonique. . . 20,96 19,60 Oxyde de carbone. . . 1,90 0,47 Hydrogène carboné. 2,61 5,22 Hydrogène 100,00
.
sont pris à une même hauteur au-dessus de là tuyère; il est assez difficile de décider si ces différences tiennent au procédé employé pour l'analyse ou bien aux variations de composition qui peuvent
100,00
avoir lieu dans l'intérieur même du haut-fourneau. Quoi qu'il en soit, la composition du gaz présente d'autant plus d'incertitude que la prise à été plus rapprochée de la tuyère. 2. Dans toutes nos analyses, excepté dans la dernière, nous avons trouvé une certaine quantité d'hydrogène carboné qui peut Même s'élever jusqu'à 4 1) 0/0, comme cela a lieu pour la première :
En prenant la moyenne des analyses qui ont été exécutées deux fois, en faisant la somme des gaz combustibles et en calculant la quantite d'oxygène nécessaire pour les biûler, on aura DISTANCE
20' "-,
18'
15' -;
13'
10'
64,43
62,65 ;63,20
64,28
66,12
64,97
.
22,20
18,21
12,45
4,27
8,50
5,69
Oxyde de carbone .
8,04
15,33
18,57
29,17
20,28
26,38
Hydrogène carboné
3,87
1,28
1,27
1,23
1,18
0,00
4,51
1,05
3,92
2,96
19,14 ,24,35
31,46
25,38
29,34
17,58
14,47
14,50
Azote.
.
Acide carbonique.
1,46
Hydrogène
Gaz combustible.. . 13,37
2,53
_
Oxygène
MM. Bunsen et Heine ont obtenu des résultats semblables. M. Ebelnien , au contraire, dans les
I
23'
nécessaire 12,48
à la combustion. .
11,68
14,09
On peut remarquer qu'il existe des diffé-
rences notables dans la composition des gaz 'gni
A 10 pieds au-dessus de la tuyère. 64,97 Azote. 5,69 Acide carbonique 26,38 Oxyde de carbone 0,00 Hydrogène carboné. . . . . 2,96 Hydrogène 100,00
de la prise de gaz au-dessus de la tuyère.
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analyses de gaz qu'il a faites au haut-fournean de Clerval, n'en a pas trouvé, et il conclut même de ses analyses qu'il ne doit pas y én avoir. Il est bien certain que la détermination des gaz combustibles par les procédés eudiométriques est beaucoup plus incertaine que celle de l'azote et dé l'acide carbonique; c'est ce qui résulte de l'inspection seule des formules à l'aide desquelles on calcule les quantités d'oxyde de carbone, d'hydrogène carboné et d'hydrogène; car, tandis que pour avoir l'azote, il suffit d'une observation composée d'une lecture au baromètre, au thermomètre et à l'eudiomètre ; il faut deux observations pareilles pour l'acide carbonique, il en faut six pour la détermination de l'oxyde de carbone, et six également pour l'hy-
drogène et l'hydrogène carboné. Mais, malgré cela , il nous semble difficile d'admettre que