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ËSSAI StIll LA cLAsSIFICATION

développement des minéraux micacé et talqueux. La staurotide , autre minéral produit par voie Lessehistesmétase rie] de métamorphisme de même que la macle, paraît ferment pas de manquer absolument dans les Pyrénées: du moins staurotide ni de je ne pense pas qu'on en ait observé quelque part dysthène. iloTréprhi erisu ne

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dans ces montagnes. Il en est de même du dysthène, que l'on rencontre comme la staurotide, et souvent avec elle dans les schistes métamorphi-

ques des Alpes et dans ceux de la Bretagne (la staurotide aux environs de Quimper, de Scaer ; le dysthène aux environs de Baud et en plusieurs autres lieux du Morbihan). L'amphibole et le grenat se montrent quelquefois associés au schiste micacé dans les Pyrénées, de même que dans les Alpes et dans l'ouest de la

France, mais la présence de ces deux minéraux est beaucoup plus rare dans les schistes cristallins de ces diverses contrées que dans ceux du nord de l'Europe , de la Norwége, Suède et Finlande. Le gneiss , ce membre important des roches Caractères du gnei" dans les stratifiées cristallines ne manque pas tout à fait Pyrénées. dans les Pyrénées, mais il n'y constitue pas de formation indépendante tant soit peu considérable on trouve certaines variétés de granite schistoïde que l'on pourrait confondre avec du gneiss, mais il y a aussi du gneiss qui est très-bien caractérisé, se divisant-en larges plaques et offrant tous les caractères des gneiss sédimentaires et métamorphiques; on trouve même près des bords de PAriége, un peu au-dessous de Tarascon, des couches de gneiss et de schiste amphibolique associées à des couches de calcaire micacé. Mais fréquemment le gneiss des Pyrénées a été fondu au contact du granite et il s'est développé entre les strates des cristaux un peu gros de feldspath, de sorte_ qu'il y a

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alors une dégradation apparente entre cette roche et le granite. Eù beaucoup d'endroits une partie du feldspath que renferme le gneiss des Pyrénées paraît y avoir cristallisé après coup, par voie de fusion, tandis que dans les grandes formations de gneiseu nord de l'Europe, le feldspath le quartz et le mica sont généralement le résultat d'un dépôt, mais leur mode d'agrégation et leur structure cristalline sont dus à une action ignée postérieure. Nous venons de voir que les schistes métamor- Beaucoup (le mi., ont crii,phiques des Pyrénées sont un peu moins riches en néraux tallisé dans le calcristallisations minérales que ceux des Alpes et de caire par voie de la Bretagne; mais à l'exception des parties septen- métamorphisme. trionales de l'Europe, il est peu de contrées où le

calcaire cristallin renferme autant de minéraux particuliers que dans les Pyrénées ; ce sont le mica, le talc, la stéatite, l'amphibole trémolite et actinote, le grenat, l'épidote, la macle, la couzéranite, le dipyre, le feldspath albite et le graphite. Tous ces minéraux se trouvent dans le calcaire soit au contact, soit- dans le voisinage des masses granitiques, et leur cristallisation dépend évidemment des phénomènes qui ont accompagné

l'éruption de cette roche. Parmi ces minéraux, il y en a qui ont dû se former avec les seuls éléments

renfermés dans la roche calcaire; c'est-à-dire la silice, l'argile ou silicate d'alumine, la. chaux, l'oxyde de fer, etc., alors la présence du granite n'a eu d'autre effet que de développer la chaleur nécessaire à la cristallisation, mais quelques-uns de ces minéraux, tels que le mica, le talc, l'albite, etc., ont pu se former. par la combinaison des

éléments de la roche calcaire avec des éléments étrangers , amenés en contact avec elle au moment des éruptions granitiques. G Tome T7, 1844.