Annales des Mines (1844, série 4, volume 6)
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AVEC CÂBLES EN FIL DE FER.
136 NOUVEAU SYSTÈME DE RENVOI DE MOUVEMENT Coudés
dits varias.
coudés dits varlets ou verbocs , à l'aide desquels
on n'aurait pu conserver une course suffisante, qu'en dormant à leurs bras des dimensions qui au-
raient été une cause de dépenses considérables, dans une galerie ouverte en rochers très-durs L'emploi des verbocs présentait en outre l'inconvénient de ne pas permettre la fixité de position de l'attirail et d'obliger ainsi à donner aux supports une largeur qui aurait pu être incommode pour la circulation dans la galerie. Ces mouvements latéraux des attirails. attachés à des verbocs donnent lieu d'ailleurs à des frottements qu'il était bon d'éviter. De plus, on avait peu de confiance dans la longue durée de io varlets soumis continuellement à des mouvements de va et vient répétés 4.000 fois par jour et que leur position sous terre aurait condamnés à un entretien fort négligé. On se décida donc à mettre à tous les coudes Poulies préféiées a varlees tsriux poulies qui parurent susceptibles d'être pour les coudes. exemptes de la plupart des défauts des verbocs. Les 3 poulies contenues dans le puits purent avoir leur plan méridien vertical; des 7 autres, 6 durent être à peu près horizontales, position entièrement inusitée à ma connaissance pour des ouvrages de ce genre, et la dernière eut son plan méridien incliné de 72° à l'horizon. On donna à ces poulies le plus grand diamètre que comportèrent les places destinées à les recevoir, en s'assujettissant toutefois à la condition de pouvoir les descendre tout assemblées, pour assurer leur bonne exécution. Ces conditions diverses conduisirent à adopter deux grandeurs seulement pour les diamètres des io poulies, savoir : im,8o pour les poulies desti-
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nées aux coudes de go à iSo° et im,5o pour les autres. Non-seulement on apporta le plus grand soin à
poser parfaitement dans le plan du mouvement de l'attirail celles de ces poulies qui n'étaient pas verticales, mais elles furent établies de manière à pouvoir être facilement ramenées dans leur position normale, en cas de dérangement. Les poulies une fois admises en principe et l'em- Courroies en fit
ploi du fil de fer adopté pour les parties droites cdoeilesr. P°"' l"
de l'attirail, l'idée vint naturellement d'essayer le Id de fer aussi pour les coudes. Toutes les combinaisons connues de chaînes sont, à force égale, incomparablement plus lourdes et plus dispendieuses que le fil de fer convenablement façonné. On s'était arrêté à fabriquer, pour les parties droites, des câbles ronds à fils parallèles, semblables à ceux qui sont employés dans les ponts suspendus. Pour les coudes on jugea utile de faire usage de câbles à fils parallèles aussi, mais plats au lieu d'être ronds, afin de rendre le moins inégale possible la tension des différents fils pendant le travail. L'attirail se composa ainsi de deux systèmes de câbles
1° des câbles plats dont la longueur fut réduite au strict nécessaire (4°`,2o pour les poulies horizontales) dans la prévision d'une moindre durée due aux courbures et aux redressements successifs des fils;
2° des câbles ronds qui reçurent au contraire la plus grande longueur possible, de manière à n'avoir des assemblages qu'au voisinage des poulies. Ces longueurs, dépendantes de l'écartement des
Longueur des câbles.