Annales des Mines (1844, série 4, volume 6)
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DE DIVERS MINÉRA.ux DU CHILI.
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fure de cuivre, le sulfure d'argent, l'argent natif,. les oxydes de fer, le cinabre, etc. ,:ne se trouvent le â jainais cristallisés au Chili; d'autres, comme cuivreuse, l'argent rouge, etc., .cobalt gris, la pyrite petits cristaux, ou ne font ne donnent que de tout cristallisation conque présenter des traces d'une chaux même ne fuse et gênée. Le carbonate de ces terdonne qu'un petit nombre de formes dansl'absence rains, et on y remarque en même temps l'étain et des micomplète des pierres gemmes, de néraux fluorés. si grand 3° On a découvert et on a exploité un Chili, qu'il nombre de filons d'or et de laveries au côte gra-
n'y a presque pas une montagne sur la nitique de ce pays, qui ne porte quelques traces de d'anciens travaux, quelques coups de fleurets de la mineurs. On peut considérer tout le terrain J'ai voulu côte de l'océan Pacifique comme aurifère. reconnaître si l'or qui se concentre de seulement préférence dans les filons, n'est pas un des éléments de tous ces de la masse encaissante, de la masse d'escarpements rochers qui constituent la chaîne but , j'ai fait dide ladite côte de l'Océan. Dans ce soin de recueillir vers essais des terres que j'avais où on n'ades rochers, sur les pentes à la surface de filons aurifères. percevait pas la moindre trace anguleux de composaient de grains Ces terres se de quartz et feldspath, mélangés de petits grains Des essais faits paillettes de mica. de quelques donné une sur 200 grammes de ces terres m'ont et corresparticule d'or sensible à la balance de la substance plus d'un millionième pondant à essayée.
aurifères, je crois Quant aux minerais d'argent générale : que qu'on pourrait admettre pour règle
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l'argent provenant du traitement des minerais chlorurés , chlorobromurés ou iodurés, comme aussi celui qui provient d'amalgames natifs n'est pas du tout aurifère, mais que les minerais d'argent qui contiennent des sulfures de plomb ou de cuivre, des sulfures doubles d'argent ou de cuivre, des minerais arséniés, etc., contiennent toujours quelques traces d'or. La proportion de ce dernier, dans les minerais du Chili, est tellement petite, qu'on n'a jamais songé à en tirer parti. MERCURE.
Un procédé simple, commode et aussi exact
que les meilleurs modes d'essayer les minerais de mercure en grand, m'a fait découvrir la présence du mercure dans beaucoup de cuivres gris et cuivres sulfurés du Chili. Voici en quoi consiste ce procédé. Je prends un tube de verre d'environ 3 lignes de
diamètre et de 7 à 8 pouces de longueur; je le ferme par un bout à la lampe d'émailleur et ensuite je le courbe à angle droit en forme d'une petite cornue, laissant toujours à l'extrémité reà2 pouces de longueur. On introcourbée I duit dans cette partie recourbée 5 décigrammes (1 gr. pour les substances très-pauvres) de la matière qu'on veut essayer, réduite en poudre fine et mélangée avec I à 2 p. de litharge. On commence par chauffer le tube et on élève graduellement la température, jusqu'à ce que toute la matière entre en pleine fusion et que le bout du tube commence à s'étirer. Dans ce moment, toute l'eau provenant de la gangue qui, dans ces sortes de