Annales des Mines (1844, série 4, volume 6)
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ANALiS.
La partie métallique, d'un gris de fer, purifiée, autant que possible, par un triage soigné, a été d'abord soumise à l'action successive de l'acide acétique et de l'acide oxalique; puis on a repris le ré-
sidu par l'acide nitrique, et on a procédé, dans
l'analyse de ce résidu, comme on le fait pour ana-
lyser un cuivre gris antimonié ordinaire. Dans cette opération, la majeure partie du mercure reste à l'état d'antimonite de mercure dans le résidu de l'attaque par l'acide nitrique. On a repris ce dernier résidu par l'acide muriatique, pour sé-
parer la gangue ; on a séparé le mercure de l'anti-
moine par l'hy drosulfa te , après avoir précipité ces
deux métaux par l'hydrogène sulfuré ; on a dosé
le cuivre et le fer par la méthode ordinaire, comme
si le minéral n'avait pas contenu du mercure, et on a dosé ce dernier en soumettant 0gr.,5 de ce même minéral à un essai à part par la 'méthode que je viens de citer. De cette manière, on a obtenu, pour la substance métallique engagée dans sa gangue Carbonate de cuivre Hydrate de fer Quartz et argile. Cuivre gris mercuriel (par différence)
0,078 0,184 0,388 0,350 1,000
Et on a trouvé pour la composition du cuivre
gris mercuriel
Cuivre.
.
Mercure. Fer. Zinc. . Antimoine. Soufre, .
.
0,336 0,240 0,015 traces. 0,207 0,202
10o0
bt DIVERS MildRALX DU CHILI.
Il m'a été jusqu' à présent impossible de recueillir une quantité suffisante, pour une analyse, de cette
substance d'un rouge-terreux qui accompagne, comme je viens de le dire, le cuivre grismercuriel, et qui souvent ne fait que teindre en rouge la surface et l'intérieur des concavités des grosses pierres de minerai de mercure/ sans augmenter notablement leur richesse en mercure. Cette substance excessivement divisée, formant une poussière impalpable, est presque inattaquable par l'acide muriatique, et se dissout avec facilité dans l'acide nitrique pur, sans dégagement d'hydrogène sulfuré, laissant pour résidu une poussière siliceuse blan-
che qui vient de la gangue. Essayée sans addition dans un tube de verre long et étroit, fermé par un bout, elle dégage de l'eau et tout son mercure à l'état d'un sublimé métallique parfaitement pur. Deux analyses faites sur de petites quantités de
matière, et dont les résultats pourraient être regardés comme approximatifs, m'ont donné : 1° Minerai d'Illapel : og, 17 de substance rouge ont donné : gr.
Antimoine. Mercure
.
.
Silice.
Peroxyde de fer. Eau et perte. . .
0,017 0,022 0,045 0,038 0,048 0,170
Ce qui correspond à