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PRÉPARATION MÉCANIQUE DE LA CALAMINE

bien, parce que les matières ténues se réunissent en boules qui adhèrent à la circonférence, et il ne s'opère pas de séparation. Du reste, il n'est pas nécessaire que la toile métallique soit interrompue au-dessous de g"g" (fig. i, Pl. F-1) comme on l'avait f'ait d'abord, afin que l'eau entrât plus

facilement dans l'intérieur de la roue de séparation; la circonférence extérieure est continue, et on a reconnu qu'ainsi elle a une plus longue durée.

La partie inférieure de la roue se trouve du

reste entourée par une caisse en bois k, qui forme coursier, et reçoit tout ce qui a traversé les mailles du tamis; une porte 1 permet de régler à volonté la sortie de l'eau chargée de schlamms. Le minerai qui n'a pu traverser à la circonférence de cette première roue se rend par le canal ni dans la se-

conde roue, puis de là, au moyen du canal in', dans la troisième roue, et enfin ce qui n'a pu traverser les mailles et les interstices de l'appareil de séparation est rejeté par m" sur le sol de l'atelier; on avait d'abord construit des canaux en bois, mais on a reconnu qu'ils se détérioraient trop facilement, et on les fait maintenant en tôle. Les deux dernières roues nn,pp ont, comme on voit, même diamètre ; il est moitié du précédent ou de im,25; la vitesse à la circonférence est de orn,59 , et le nombre des tours par minute est toujours de 9. Comme les schlamms ont déjà été enlevés, il n'est d'ailleurs plus nécessaire de faire arriver de l'eau sur le minerai. Les mailles de la deuxième roue nn présentent o'0,32 de la largeur; les barreaux pp de la troisième sont espacés de o",65; les couronnes et le rond sont encore en bois , doublé de tôle, et tout le reste est en fer.

ET DE LA GALÈNE DANS LA HAUTESILÉSIE. 229

On voit que la première partie .8g de l'appareil de séparation est analogue à la roue de séparation employée à Scharley pour la calamine (voir

Ann. des mines, t. IV, 1843, pag. 381 ). Cette dernière se composait de deux roues distinctes

accolées l'une à l'autre, tandis qu'ici les deux roues sont en quelque sorte superposées, le diamètre de l'une d'elles ayant été un peu diminué ; le mode de construction adopté à Tarnowitz nous paraît d'ailleurs préférable, parce qu'il est plus simple

et parce 'que le poids de l'appareil est moins grand.

L'axe d, qui fait tourner l'appareil de séparation, donne aussi le mouvement aux tamis à se-

cousse; il porte trois roues dentées qq19" qui, pressant sur des leviers riir", font mouvoir trois systèmes différents de tamis. Pour la régularité du mouve-

ment, il est nécessaire que lés leviers principaux qui font mouvoir les trois systèmes soient poussés l'un après l'autre ; cela n'est même pas suffisaut, et on a été obligé d'ajouter un volant ss en fonte d'un diamètre de _2,2o et pesant environ 5,5o quint. mét. En outre, pour qu'il n'y ait pas de frottement, quand a lieu la prise des carnes avec les leviers rrrr" les surfaces frottantes sont constamment enduites par une brique de savon placée intérieurement, et qui est pressée par un petit ressort. Les tonneaux dans lesquels plongent les tamis reçoivent sans cesse de l'eau fraîche; pour les Io tamis, il faut environ 1m.0,88 d'eau par minute. Les cylindres boyeurs oor sont à peu près construits comme ceux desquels MM. Dufrenoy et Élie de Beaumont ont donné la description dans

Tome ri,

L844,

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Tamis à secousse,

fig. 1, Pl. V.

Cylindres broyeurs.