Annales des Mines (1844, série 4, volume 6)
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324 EXPLOSION DE LA ClIAUDIÈRE DE BATEAU LE ZÉPIIIn.
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gnaler, savoir : la conservation d'un manomètre à air comprimé et la non-réduction des rebords des soupapes à la largeur maximum de 2 millimètres, lorsque l'arrêté d'autorisation stipulait formelle-
De la Gréenovite;
ment que les rebords auraient au plus cette lar-
Par M. ACHILLE DELESSE , aspirant-ingénieur des mines.
geur, et non pas 6 millimètres qu'on leur a laissés, et que le manomètre serait à air libre. Lyon, le 5 septembre 1844; L'ingénieur en chef, président de la commission Signé P.-R. CAILLOUX. L'ingénieur des mines, secrétaire de la commission
Signé G. PIGEON.
ANALYSE
La gréenovite est un minéral trouvé à SaintMarcel en Piémont par M. Bertrand de Lom qui a été examiné par M. Dufrénoy , et dont l'analyse avait été faite par M. Cacarrié ; mais M. Ca-
carné n'ayant eu à sa disposition qu'vne petite quantité de matière, les résultats qu'il a obtenus pour la composition chimique du minéral sont irès-inexacts, et. ne lui ont pas permis de reconnaître que la gréenovite renferme une très-grande proportion de silice et -de chaux M. Du frénoy ayant bien voulu mettre à ma disposition un échantillon de la collection de l'École royale des'mines, j'ai repris l'analyse de la gréenovite. Comme ses cristaux sont le plus souvent traversés par des filons de quartz qui forme aussi des lamelles interposées entre les faces de clivage pour opérer sur des portions bien pures du minéral , j'ai eu soin de le calciner préalablement; on pouvait alors facilement distinguer les substances
étrangères, et en le brisant en petits morceaux on en faisait un triage à la loupe : c'est sur de la gréenovite ainsi purifiée qu'ont été exécutés tous les essais.
J'ai trouvé pour la pesanteur spécifique, 3,483;
ce nombre est intemiédiaire entre celui donné par M. Dufrénoy, 3,44 , et celui donné par M. Breithaupt,.,527. Tome FI ,.1844.
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