Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1844, série 4, volume 6)

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'MODES DE TRANSPORT

sente dans quelques mines. C'est la mobilité de la sole qui se gonfle et se déchire sous la pression des piles voisines ; au point qu'au bout d'un petit nombre de mois, une galerie est quelquefois compiétement bouchée. Cette mobilité, en changeant à chaque instant l'assiette du chemin, occasionne des déraillements et des embarras continuels. Dans ces circonstances, on a cherché à établir des rails

suspendus aux cadres du boisage, afin de les rendre indépendants des mouvements de la sole. On a aussi proposé de s'opposer à ces mouvements par un fort boisage en semelles jointives. Mais le plus souvent, on est revenu au traînage ordinaire. C'est le cas de la plupart des mines de Rive-deGier. Transport sur le En comparant les n°8 i i et suivants du tableau, 501 des galeries, on voit que si l'on renonce à l'emploi des systèmes

perfectionnés de transport, il y a lieu de préférer les chevaux aux hommes pour le traînage, à

moins que le mauvais état des chemins ou un aérage insuffisant ne fasse reprendre aux hommes l'avantage. Car dans ces circonstances les chevaux fatiguent proportionnellement beaucoup plus que

les hommes, de sorte que l'on peut dire en général que l'économie résultant de ces animaux , est d'autant moindre que le transport se fait dans de plus mauvaises conditions.

Le traînage sera, au moins pour la houille, préféré au brouettage ou a tout autre système nécessitant des transbordements. Quant au portage à dos, c'est le moyen le plus

imparfait de tous; il doit disparaître dans toute exploitation bien conduite; il ne peut être admis qu'exceptionnellement, par exemple pour mener à la voie de transport la plus voisine le charbon

EMPLOYÉS DANS L'INTÉRIEUR DES MINES.

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provenant d'un chantier un peu écarté et d'un accès difficile.

III. De l'établissement d'un service de transport dans l'intérieur d'une mine. D'après la discussion précédente, les chemins de fer constituent le système qui satisfait le mieux en général aux conditions d'un bon transport intérieur. Suivant les cas, ony emploiera exclusive-

ment ou simultanément les hommes et les chevaux. -La navigation ne deviendra jamais d'un emploi

habituel et devra être réservée pour certains cas particuliers analogues à ceux qui ont été spécifiés plus haut. Le transport sur le sol des galeries ne devra subsister que pour de très-petites distances, ou bien lorsque des circonstances spéciales, telles que

le foisonnement de la sole, rendront impossible l'établissement d'un système perfectionné. Voyons maintenant comment cesly,considérations générales s',appliqueront aux différents cas que peut présenter l'allure des gîtes exploités. La couche est-elle horizontale ou à peu près

Couches très.

un réseau de chemins de fer partant de la recette, peu inclinées.

s'étendra dans toutes les galeries soit en direction soit en inclinaison. La pose dela voie suivra

vancement de chaque chantier, de manière que les waggons pourront arriver partout presque jus-

qu'au front de taille, et de là se rendre au puits d'extraction sans transbordement. Ces chemins-de

fer devront être faciles à poser et a déplacer, de manière à ce qu'on ne les laisse subsister que dans

les chantiers actuellement en activité, et ,à ce