Annales des Mines (1844, série 4, volume 6)
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MODES DE TRANSPORT
traînées tout au plus sur une longueur égale à .
Fur, Mem d],
l'épaisseur de la pile qui sépare deux galeries d'allongernent voisines. Ces bennes peuvent ensuite être roulées jusqu'au plan automoteur, et descen-
dues de là presque sans frais au niveau de la recette en même temps que les bennes vides sont remontées. Ainsi le plan automoteur est, sur une-voie mon-
tante, le complément du chemin de fer sur une voie horizontale. Il diminue les frais de transport en descente, comme le chemin de fer horizontal les diminue dans les galeries d'allongement; et par suite, il permet d'étendre le champ d'exploitation vers l'amont-pendage, comme le chemin horizontal le permet dans le sens de la direction. Les plans automoteurs peuvent recevoir diffé-
rentes modifications de détail qu'il n'est pas de notre objet de décrire ici. Ils fonctionnent trèsbien jusqu'à 45° d'inclinaison, et on peut même dépasser beaucoup cette limite, en établissant à peu près horizontalement le tablier du chariot porteur, de manière à empêcher le renversement des bennes. Couches rapprochées de la verticale.
Enfin quand le gîte exploité est presque droit, la manière ordinaire de faire arriver le minerai des chantiers supérieurs au niveau de la galerie de roulage , est de le jeter dans des cheminées ou couloirs, qui débouchent au faîte ou sur le côté de la galerie. Pour éviter le déchet, ces cheminées doivent être tenues constamment pleines ; une trappe est placée au bas de la cheminée et s'ouvre pour laisser couler le minerai dans le waggon ou clans
la benne. Le transport du chantier à l'orifice supérieur, et de l'orifice inférieur au puits d'extrac-
EMPLOYÉS DANS L'INTÉRIEUR DES MINES.
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tion , peut d'ailleurs se faire d'une manière quelconque. On emploie assez fréquemment la brouette pour les petites distances, et des chiens de mine sur des chemins de fer ou de bois quand les distances sont considérables.
Note additionnelle.
Nous avons établi dans ce qui précède les avantages qui résultent de l'emploi des chemins de fer dans l'exploitation des mines. Pour mieux faire ressortir ces avantages, nous chercherons à évaluer en argent l'économie que l'on peut attendre de cet emploi dans un cas particulier. Nous supposerons qu'un puits ait été creusé pour exploiter une couche peu inclinée de 2-,5o de puissance.
Le champ d'exploitation doit s'étendre à 3oo mètres en direction de part et d'autre du
puits, et à 120 mètres seulement _suivant l'avalpendage. Cette étendue est médiocre et peu propre à faire ressortir la supériorité des chemins de fer; car l'avantage d'un moyen perfectionné de transport sur un système moins parfait, est d'autant plus fort que les distances à parcourir sont plus grandes.
La superficie du champ d'exploitation est de 600 x (20=72.000 mètres carrés. Le cube de charbon 2,5 72.cm 180.000 mètres cubes. Chaque mètre cube de massif donnant 15 hectolitres de charbon abattu, ou envi-
ron 12 quintaux
on voit qu'on a a
abattre 12 X 180.poo métriques' 2.16o.000 quintaux mé-