Annales des Mines (1844, série 4, volume 6)
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EMPLOYÉS DANS 1,7IMCÉR IEUR DES MINES.
MODES DE TRANSPORT
triques. Admettant qu'on en perde en dépilage, soit 36o.000 , il en restera 1.800.000 à extraire,
soit pour une durée de 6 ails, à 1000 quintaux par jour de travail, et 3oo jours de travail par an. On exploitera par un système de massifs longs recoupés de distance en distance par des voies montantes. Chaque massif aura, y compris la galerie d'allongement correspondante, une douzaine de mètres de largeur; il y aura donc en tout io massifs les uns au-dessus des autres, et par conséquent 6000 mètres de galeries, d'allongement. Il est facile de voir que la longueur moyenne du transport tant en galeries horizontales qu'en galeries d'inclinaison sera de 210 mètres. Le nombre de
1.800.000 x 210 100
3.780.000 est
donc le nombre de quintaux métriques à transporter à la distance réduite de ioo mètres. Cherchons ce qu'il en coûtera pour effectuer ce transport d'abord en employant des traîneurs sur le sol des galeries, ensuite en employant des rouleurs sur chemins de fer.
En se reportant au tableau comparatif établi précédemment, la dépense en main-d'uvre sera Avec des traîneurs. Avec des rouleurs.
.
3.780.000 X 0,03017=144.282,60
.
3.780.000 x0,00881= 33.301,80 Différence
110.980,80
La somme de i io.q8o,8o est donc l'économie de main-d'oeuvre résultant de l'emploi des chemins de fer.
Il est vrai qu'il faut tenir compte des frais que nécessitent leur établissement et leur entretien.
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Un semblable chemin peut coûter tout posé 7f.5o le mètre courant. Si l'exploitation est bien conduite; si notamment on fait suivre le dépilage d'un massif peu de temps après l'achèvement des deux galeries qui le limitent en amont et en aval, 3000 mètres courants de voie seront parfaitement suffisants, puisqu'il n'y aura en tout que 6000
mètres de galeries. C'est donc une première mise de fonds de 7.50 x 3000 =22.500 fr.
Admettons (ce qui est exagéré, à moins que les eaux de la mine ne soient particulièrement cor-
rosives), que dans le court espace de 6 ans, ce matériel doive être complétement renouvelé et n'ait plus de valeur à la fin de l'exploitation, ce sera une dépense totale de fr. 45.000. 11 faudra pour le service une quarantaine de bennes à roulettes à fr. go l'une, soit encore 3600 fr. 'de prenier établissement. Admettons que pour tenir compte de l'entretien pendant 6 ans, il l'aille tripler cette somme, ce qui paraît encore exagéré, on arrivera au chiffre de io.800 fr. qui, ajouté à 45.000 , donnera 55.800 fr. pour la dépense en matériel qu'occasionnera l'emploi du chemin de fer. La différence 110.980,80 55.800 =55.18&,8o, est donc le bénéfice net qui résultera de cet emploi. Cette somme sera très-gonvent plus que suffisante pour amortir les -frais d'établissement du puits qui aura servi à l'exploitation.
Cependant toute considérable qu'elle est, on doit la regarder comme sensiblement atténuée, puisque l'on a négligé, pour abréger, la dépense de premier établissement et d'entretien du matériel employé parles traîneurs. La somme de 55.18o,8o divisée par 6 donne