Annales des Mines (1844, série 4, volume 6)
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EXPÉRIENCES PATTES. EN' 1843
) Minerai de fer de Boisratier, commune de Saint-Florent. Il est analogue au précédent, on le trouve en amas à une profondeur de 2 mè(
tres dans l'argile plastique.
L'essai a été fait sur Io grammes de minerai avec I,24 de carbonate de chaux ; l'essai n'a pas fondu, il était terreux et noirâtre et contenait de la fonte scoriforme dans son milieu. La quantité de fonte a été calculée par la perte de poids des matières soumises à l'essai. (i 3) Minerai de fer de Rozières , commune de Lunery. Il est en grains ronds de la grosseur d'un poids, d'un brun foncé et luisant à la surface, à structure concentrique, constituant des amas trèsconsidérables au milieu d'une argile rouge peu plastique, à une profondeur moyenne de 20 mètres. Sa poussière est jaune et passe au rouge violet par le grillage. Pour l'essai on a fondu ensemble io grammes de minerai en poudre et 0g,724 de carbonate de chaux. La scorie était bien vitrifiée d'un gris foncé et un peu translucide ; la fonte réunie en un seul culot était d'un gris clair, dure et cassante. (14) Minerai de fér de Chanteloup, commune de Lunery. Minerai concrétionné, en grains de la grosseur d'une noisette, ronds ou amorphes , d'un brun terne et jaunâtre, formant des amas puissants au milieu d'argiles plastiques, à une profondeur de 15 à 20 mètres. Sa poussière est jaune et devient rouge fauve par la calcination. L'essai a été fait sur Io grammes de minerai en poudre qu'on a mélangés avec 1g,17 de carbonate de chaux. L'essai a bien fondu, on a obtenu une scorie vitreuse, noirâtre et un peu translucide, et un culot de fonte grise un peu malléable.
DANS LES LA13ORATOIRES DES DÉPARTEMENTS. 401
(15) Minerai calcaire de La Chapelle-SaintUrsin, près Bourges. C'est un minerai en grains ronds de la grosseur d'un pois, d'un jaune terne à la surface, brun à l'intérieur et à texture concentrique, constituant des couches et des amas au milieu d'une marne très-argileuse, blanchâtre et dans l'argile plastique a 2 ou 3 mètres de profondeur. Sa poussière est jaune et donne une effervescence sensible avec les acides forts.
L'essai a été fait sur Io grammes de minerai réduit en poudre qu'on a mélangés avec 1g,65 d'argile de Courpière perdant o,i i par la calcination.
Cette quantité d'argile avait été calculée de manière à saturer le carbonate de chaux contenu dans le minerai ; toutefois, l'essai n'a pas bien réussi et l'on a pu en séparer la fonte disséminée en grenailles à sa surface et formant aussi en son milieu un petit culot scoriforme. La teneur en fer a été calculée au moyen de la perte de poids représentant la quantité d'oxygène résultant de la réduction du minerai soumis à l'essai.
Analyse de deux fontes produites dans l'usine de Montluçon (Allier) (1). L'analyse de ces deux fontes a été faite de la manière suivante : 10 Pour rechercher le carbone on a réduit les fontes en poudre impalpable par le pilon, eton a exposé to grammes de cette poussière à l'air après l'avoir humectée avec de l'eau acidulée.L'oxy(1) Cette analyse et les essais qui suivent ont été faits au laboratoire de Clermont par M. Boulanger, ingénieur des mines chargé du sous-arrondissement minéralogique de Moulins.
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