Annales des Mines (1844, série 4, volume 6)
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NOTICE GÉOLOGIQUE 438 largeur; la deuxième a à peu près la même largeur et une longueur de 35,200 mètres. La disposition générale de la plupart de ces îles est en forme de lentilles allongées dans la direction du N.N.O. au
SUR LES ÎLES PÉEÔ.E.
Aspect gérzératet structure de ces 'des. Lesil es Fér6e, vues d'une certaine distance, offrent
l'aspect d'une contrée volcanique par la forme aiguë de leurs montagnes, par leur disposition en cônes tantôt isolés, tantôt groupés ensemble et le plus souvent tronqués au sommet. Mais à mesure qu'on approche des côtes, on s'aperçoit qu'elles
S. S. E.
On ne connaît les îles Fér6e que par des publications déjà un peu anciennes : le Danois Landt , qui était pasteur de ces îles, il y a plus de cinquante ans, en a fait une description très-longue et trèsminutieuse. En 1815 , MM. Mackenzie et Allan ,
diffèrent essentiellement des terrains volcaniques modernes, et l'on y reconnaît la formation trapj'iéenne à la disposition tabulaire- des rochers et à leurs falaises verticales, où se montre une succession d'assises aussi régulières que si elles appartenaient à des terrains sédimentaires., La structure générale çlu pays est
il est hérissé de précipices, et il n'ymontagneuse a pas une des grandes îles habitées qui ait moins de t000 à 1200 pieds en son point le plus élevé. Les montagnes ont une grande variété de formes, mais elles tendent principalement à prendre celle d'un cône tronqué, dont la partie supérieure- forme un plateau plus ou moins étendu
minéralogistes anglais, y firent un voyage, et à leur retour ils insérèrent une notice géologique et minéralogique dans les Transactions philosophiques de la Société d' Édimbourg (1). Un peu plus tard , je crois en 1820 , M. Forchhammer, , miné-
ralogiste danois, alla visiter ces îles et fit imprimer à Copenhague un mémoire qui renferme beaucoup d'observations intéressantes. Le 25 juin 1839, la corvette la Recherche vint mouiller dans la baie de Thorshavn, le point central
et le plus important de toutes ces îles. Comme
nous n'y avons séjourné que peu de temps, toutes mes courses ont dû être resserrées dans une zone peu éloignée du mouillage; cependant j'ai ex-
ploré la partie méridionale de l'île Stromôe, la côte orientale de Sanclije et l'île Naalsiie dans toute son étendue. Vu l'uniformité de composition de ces îles, ces excursions m'ont suffi pour connaître la plus grande partie des circonstances géologiques qu'elles offrent. (1) Transactions philosophiques de la société bourg, 7. volume.
d'Édim-
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- quelquefois elles sont
disposées en longues chaînes dont les fa. Ites mille formes bizarres et fantastiques. Lesoffrent deux montagnes les plus élevées sont celle de Slatterlind (à Ostérôe) et celle de Skellingfell (à la première, mesurée au baromètre par Strornije) M. Mac-
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kenzie, a 2.825 pieds anglais de hauteur ; la se-
conde est beaucoup plus élevée et paraît avoir plus de 3.000 pieds. Quand on parcourt les côtes de ces îles, à chaque instant on admire les plus beaux spectacles chers que l'imagination puisse concevoir de ro: on voit se succéder des lignes de pyramides ou des groupes