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PUDDLAGE DE LA FONTE AU MOYEN

d'une très-forte proportion .de bois torréfié ou desséché; les conditions ne sont donc point les mêmes que dans les feux d'affinerie ordinaires.

Dispositions générales.(L'appareil est représenté Pl. XI , fig. 4.) A est le feu d'affinerie à deux tuyères accolées l'une à l'autre. ouverture de travail. petit four à chauffer la fonte que l'on traite par lingots dans le feu d'affinerie. four à puddler dans lequel se rend la flamme du feu d'affinerie en passant par-dessus le grand autel T.

tuyau horizontal qui projette sur cette

flamme, par 7 buses, de ora,02 de diamètre, disposées parallèlement sur la largeur du four, de l'air préalablement chauffé à 3oo° centigrades dans

l'appareil H. Ce courant d'air chaud comprimé brûle les gaz presque entièrement dans l'espace E où doit être développée la plus haute température. Ce qui échappe à la combustion passe avec le résidu de cette combustion par-dessus le petit autel T', puis dans lefloux ou chio F, sert à échauf-

fer la fonte de l'opération suivante dans le petit four G, et sort par la cheminée I d'une hauteur peu considérable et n'excédant que de quelques décimètres le toit de l'usine, après avoir chauffé le

vent dans l'appareil H. Cet appareil est disposé comme celui de Wasserhalfingen ; il se compose de neuf tuyaux droits raccordés par des coudes

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DES GAZ D'UN FEU D'AFFINERIE.

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Une faible partie de la chaleur perdue est attirée dans un conduit en briques K par un ventila-

teur en fonte et tôle L, situé hors de l'usine, et chassée dans une meule M oi . se dessèche le bois qui alimente le feu d'affinerie.

Marche du travail. einage. Les fontes employées proviennent du haut-fourneau de l'usine alimenté par le bois torréfié et soufflé à l'air chaud. Le combustible est un mélange de 0,9 de bois desséché et de o,i de charbon (en volume). Le bois est d'essenses mêlées, pesant à la forêt, après six mois de coupe, 35o à 375 kilogrammes le stère. Le produit consiste exclusivement en socs de charrues. Le feu d'affinerie a deux tuyères de om,o25 d'ou-

verture; la pression du vent est moyennement de 4 centimètres de mercure, sa température de 8o à loo° centigrades (1).

Le travail est conduit comme à l'ordinaire ; l'ouvrier charge environ 6o kilogrammes de fonte échauffée préalablement dans le four C : pendant l'affinage proprement dit, il n'emploie que le bois desséché qui donne au feu d'affinerie une tempé(1) La formule

h( 1+0,0037

t)donne, b +h en y faisant d =0"1,025, 0rn,Oft0 , b=0"',750, t=90°: Q:_-_-Ome.,047 par seconde, et pour les deux buses, Ome.,094 à la température de 900 et sous la pression 289 d'

chaque tuyau présente une surfiice de chauffe im-

b+h=--0-,79.

mergée dans la flamme de onl',9o; sept de ces tuyaux chauffent le vent du four à puddler et les

métrique 0,76 est Ome.,0731, et par minute 4me.,386.

deux autres celui qui est destiné au feu d'affinerie.

Le volume de l'air ramené à 0° et à la pression baroLa vitesse de l'air lancé est par seconde

0,01,7X 4

-- 1 00".