Annales des Mines (1844, série 4, volume 6)
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PUDDLAGE DE LA FONTE AU MOYEN
plus haut, un déchet de halle qui équivaut à un septième, en sorte que la dépense effective dans le feu d'affinerie est
moins 1/7.
177o kil. -)53
1517
Ou
et en bois
1517 75
ou
2e.,29
Par la marche actuelle la consommation est 1° t"",go de charbon pesant 38o kil. correspondant à. 5st.,07 et 2°,1311'0,67 de bois sec provenant de 15 ,2o Total. . . . 20 ,27 Pour obtenir la dépense effective du feu d'affi-
DES GtZ D'UN FEU D'AFFINERIE.
469 Il est fort difficile d'en fixer d'une manière précise la quantité relative. MM. Bellevue et Lorcet, qui ont mis la plus grande obligeance à me fournir tous ces renseignements, sur l'exactitude desquels on peut compter , l'estiment au septième de la dépense totale ou 2".,79. Ce volume ajouté à 0st.,67 représenterait l'économie totale en' Combustible.
Pour apprécier le r. aPport de la quantité de chaleur perdue avec celle qui est utilisée dans le foyer d'affinerie, on considérera que celui-ci produisant moyennement 43 kil, de fer en consomme pendant ce temps o",84 et pendant une heure o",48 de bois, susceptibles de dévelop-
nerie, il faut 'retrancher un septième du poids
per environ 3.600 calories par kil. Le nombre
total du charbon employé, c'est--380 ou 54 kilogr. 7 correspondant à ost.,72. La consommation totale est donc 19".,55 au lieu de 2o".,22. La substitution du bois sec au charbon de forêt parait donc en réalité apporter peu d'économie (0".,67) à la consommation du combustible. Cependant cette
multiplié par le poids du stère de bois sec, 280 kil. ou 483.84o. Dans la même période, le four à puddler produit environ 15o kil, de fer qui,
économie est réellement plus forte qu'elle ne
semble résulter des calculs précédents. En effet, bien que la flamme du feu d'affinerie suffise presque constamment pour élever et maintenir à un degré convenable la température du four à puddler, il est certain que pendant la période d' avezlage qui précède la sortie de la loupe, le feu d'affinerie serait à peu près dégarni de combustible, si l'on n'avait à s'occiiper que de lui; celui qu'on ajoute alors pour que le four à puddler ne se refroidisse pas, doit donc être compté en dépense à ce dernier.
total d'unités calorifiques est donc 3.600 x48
par le traitement ordinaire, eussent exigé l'em-
ploi de 97k,50 de houille ; c'est, par heure, 55k,70. Or, un kilogramme de houille pouvant développer 7.500 calories, Ces 55',7o donneraient 417.700 uni-
tés de chaleur ou les 85 centièmes de la valeur calorifique du combustible employé. Cette comparaison n'est pas d'ailleurs parfaitement exacte, car la chaleur perdue qui s'échappe_rEun four :à la
houille brûlant par heure 55k,00 est incomparablement plus grande que celle que possèdent les gaz combustibles du four de Montblainville à leur sortie de l'appareil, bien que ceux-ci soient encore
susceptibles d'échauffer l'air et de carboniser le bois nécessaire au roulement du feu d'affinerie. Si l'on considère maintenant la question financière qui, en définitive, est pour une usine la plus Tome T71, 1844. 31