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RECHERCHES SUR LA DÉCOMPOSITION

59 mis d'en conclure que la formation de cette matière a eu une influence très-notable sur la composition de l'atmosphère, pendant la durée des périodes géologiques. Je ne connais qu'une seule réaction Formation de PYhte de fer. qui ait pu produire le phénomène inverse, c'est-à- la DES MINÉRAUX DE LA FAMILLE DES SILICATES.

formés d'acide carbonique, et il est probable qu'il en est de même pour les autres orifices volcaniques; on sait que les environs du Vésuve laissent dégager ce gaz en grande quantité. Cette émission de gaz provient sans doute de la décomposition de carbonates, sous l'influence de roches siliceuses et d'une haute température. S'il en est ainsi, on voit que la formation des silicates complexes des terrains volcaniques fournit à l'atmosphère de l'acide carbonique, qui plus tard sera absorbé, solidifié de nouveau dans la décomposition lente qu'ils subiront. Causes de dimiIl me reste à indiquer les causes -qui tendent à faire varier la proportion d'oxygène dans l'atmoinentation dans la ,

dire restituer à l'atmosphère de l'oxygène emprunté aux éléments minéraux de la surface du globe. On trouve le produit de cette réaction dans un grand nombre de couches des terrains stratifiés , et assez abondamment pour que l'On soit au-

proporlion d'oxy- sphère. gène.

J'ai montré, dans ce qui précède, que la présence du peroxyde de fer dans les terrains sédimentaires semblait correspondre à la décomposition de roches ferrifères , et à une absorption d'oxygène atmosphérique. Si l'on considère que le peroxyde de fer se trouve, en proportion souvent considérable, disséminé dans un grand nombre de couches des terrains stratifiés( ), il sera per(1) Le poids d'oxygène contenu dans l'atmosphère et correspondant à un mètre carré de surface est de 2,373 kilog. La quantité de protoxyde de fer nécessaire pour absorber tout cet oxygène en se transformant en peroxyde, serait 21,357 kilog. qui formeraient 23,730 kilog. de peroxyde de fer. Or, si l'on suppose que l'épaisseur moyenne des terrains stratifiés répartis sur tou te la surface du globe, soit seulement de 1000 Mètres, et leur densité moyenne de 2.5, leur poids par mètre carré serait d'environ 2,500,000 kiL,et l'on voit qu'il suffiraitde I p. 0/0 de peroxyde de fer

dans les couches pour représenter une absorption d'oxygène équivalente à tout l'oxygène existant actuellement dans l'atmosphère.

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torisé à en conclure que sa production a été accompagnée de la mise en liberté. d'une grande quantité d'oxygène. je veux parler de la pyrite de fer. Ce minéral existe, souvent avec abondance, dans un très-grand nombre de couches, depuis le terrain de transition jusque dans les terrains tertiaires. Sa présence a été signalée très-souvent par les géologues comme celle d'un élément constitutif de certaines couches, et sans son altérabilité au contact de l'air, elle l'aurait été bien davantage encore. On trouve en effet, et je pourrais en citer plusieurs exemples, des couches dont les affleurements ne renferment pas de pyrites, et qui, attaquées dans la profondeur, montrent ce minéral en grande abondance. Son origine ne me parait pas douteuse. Les pyrites de fer se trouvent presque constamment associées à des matières organiques; on les rencontre dans les couches de houille, dans les marnes et les schistes bitumineux, où elles rempla-

cent le têt des coquilles. J'ai observé plusieurs fois, dans la couche de minerai de fer qui se trouve dans le Ju ra , à la base de l'oolite inférieure , des morceaux debois fossile dont les fibresligneuses

étaient transformées en pyrites. Enfin, et cette

circonstance indique très-clairement son mode de