Annales des Mines (1845, série 4, volume 7)
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NOTICE GÉOLOGIQUE
qu'à l'Est de Rive-de-Gier, notamment dans une' partie du petit bassin dit des grands Flaches, qui comprend les concessions de Combeplaine , Frigerin, Monbrenieux , Trémolin , la Pomme , la
Verrerie, les grandes Flaches et la Catonnière. Son épaisseur, qui est d'environ l'",5o aux Verchères et à Couzon , se réduit à on',7o au puits
Saint-Pierre, et il est probable qu'elle diminue de
plus en plus jusque vers la limite Nord-Est du bassin dans lequel cette mine a été déposée.
Il résulte de ce qui précède que la puissance des différentes couches de combustible est loin d'être uniforme dans toute l'étendue du bassin houiller, et qu'en laissant pour le moment de côté les accidents auxquels elles sont fréquemment sujettes, ces couches semblent augmenter graduellement d'épaisseur en allant de Rive-de-Gier vers la Grande-Croix ; niais leurs profondeurs sont
loin de croître dans la même proportion, et il n'existe même aucun rapport entre les épaisseurs et les 'profondeurs relatives d'une même couche en différents points ; car la grande niasse, par exemple, qui n'a que 8 mètres d'épaisseur au puits SainteBarbe (84), où elle a été rencontrée. à 34o mètres au-dessous du plan horizontal passant par l'orifice du puits Bourret (9o), acquiert une puissance de 15°'
au puits neuf de la Grande-Croix, où elle ne se trouve qu'à 6o mètres au-dessous du même niveau.
Il est important de remarquer aussi que les couches de houille tendent à se rapprocher de la surface du sol vers le Nord-Est, où elles paraissent finir à une distance d'autant moins éloignée que leur formation est plus récente. Ainsi la grande masse n'existe dans aucune des
SUR LE BASSIN HOUILLER DE RIVE-DE-GIER.
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quatre- concessions de Combeplaine , Frigerin , IVIontbrenieux et la Pomme. Elle se perd à proximité des puits Bourguignon, Combelibert et Behagard (155, 158, 159), sans toutefois se relever au
jour; mais on conçoit qu'elle se relie souterrainement avec l'affleurement quise montre à Couzon , un peu au-dessus du bureau de la compagnie, et qui traverse le Gier en passant sous la verrerie }lutter. On peut conclure des observations précédentes que les différentes couches du système de Rivede-Gier sont disposées comme si les eaux qui ont déposé ces couches s'étaient retirées vers SaintChamond par suite de mouvements intérieurs qui auraient soulevé peu à peu les bords du bassin dans lequel elles étaient contenues. Les couches de Rive-de.Gier sont moins régu- Leursearacté,. hères que celles de Saint-Etienne ; niais leurs caractères sont plus tranchés, de sorte qu'il est facile de reconnaître leurs différentes parties, même à des intervalles assez considérables et quelque bouleversées qu'elles puissent être. Le Nerf-Blanc, qui caractérise la grande masse, existe dans toute l'étendue du bassin houiller avec une épaisseur à peu près constante de Orn,2 environ. Seulement à Couzon et aux grandes Flaches, sa puissance est plus considérable et peut s'élever
jusqu'à om,8o et même mètre. Comme dans cette localité la couche maréchale qui le recouvre est très-faible, on a pris le Nerf-Blanc pour le toit de la grande masse, et on ,a cru qu'il n'existait
niais on s'est trompé, àr à Couzon même Les ouvriers piqueurs l'entaillent pour faciliter l'abattage du charbon. j'en ai-recueilli des débris que j'ai comparé à plusieurs échantillons provenant de diverses mines , et il m'a été impossible pas ;