Annales des Mines (1845, série 4, volume 7)
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.DIOTICE GÉOLOGIQUE
dennécoiniaitre l'identité 'de leur composition. Il y a aussi à la: partiednférieure dû :Raffilud un nerf appelé Bourru. C'eStun grès à grains fins et assez dur, ,dont -l'aspect difière coniplétemént dé celui du Nerf-Blanc. La portion du Raffaud qui se
trouve sous ce nerf acquiert souvent une assez grande puissance (3 mètres ), et prend alors le
nom de petite Bâtarde. C'est la couche qu'on ex--
ploite à Lorette (Cappe). Le nerf Bourru qui la sépare du reste de la grande masse, et qui ordinairement est assez mince, atteint ici une épaisseur de 8 mètres. Chacune des deux Bâtardes est divisée, à quelques centimètres du toit, par uu banc de alunifère, qui est beaucoup .plus épais dans la couche supérieure que dans la couche iniCrieure et qui sert à les distinguer. -
Enfla, la -Bourrue est souvent mélangée de schistes et de nerfs très-pyriteux , et donne un Accidents interieurs.
charbon sec d'assez médiocre qualité. La régularité des couches de houille est souvent interrompue par divers accidents que les ouvriers mineurs confondent sous la même dénomination
de crains. Ce sont tantôt de simples amincisse. ments résultant d'un rapprochement entre le toit et le mur, tantôt des resserrements accompagnés de rejets, ou enfin de véritables failles, au contact desquelles les couches se trouvent nettement coupées. Il est important de bien distinguer ces trois sortes d'accidents; qui diffèrent essentiellement soit par leur origine, soit par leur âge relatif. Les étranglements sont très-fréquents dans les couches de Rive-de-Gier. Il arrive quelquefois que les dérangements n'existent que dans le Raffaud sans que. le Nerf-Blanc en soit affecté. C'est ce
que j'ai remarqué dans un chantier du puits
SUR LE BASSIN ROUILLER DE RIVE-DE-GIER.
Château. ouvert à peu de .distance - de. ; fedtrée. Il arrive aussi que- le Nerf-Blanc etle Rat: faud s'amincissent jusqu'à disparaître cOmpléte. ment, tandis que la tranché maréchale 'conserve -
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sa puissance tout entière. Ainsi, au mois d'octobre 1842, lorsque je visitais les travaux de recherches entrepris au. puits Frère-jean, on venait de retrouverai! sol d'une galerie de reconnaissance dirigée suivant l'inclinaisonde la couche, lé NerfBlanc et le Raffaud, qui avaient disparu .depuis quelque temps.
Ii est à remarquer -que l'allure de la grande masse n'est nullement modifiée au contact de ces resserrements, et que son niveau Teste -le même comme si elle conservait toute son épaisseur. Il est donc permis de supposer que la surface du bassin on cette couche a été déposée présentait ça et là des protubérances qui formai eut comme des espèces
d'îlots où le dépôt devait être naturellement
moins puissant qu'ailleurs, et où - peut-être certaines circonstances locales rendaient la végétation moins activé., et s'opposaientpar suite à la formatiorid'une aussi grande masse. &houille. Les autres accidents dont il nous reste à parler doivent .être attribués aux soulèvements du sol qui se sont produits à différentes époques: ..T
On remarque souvent dans :les mines de Rive de-Gier qu'une couche se resserre de plus en phis à proximité d'un rejet, et se réduit à un simple filet d'argile noire qui sert ordinairement de guide à l'ouvrier .pour retrouver son prolongement. Ces rejets peuvent avoir lieu suivant la direction ou Suivant l'inclinaison; souvent aussi on rencontre, à peu de distance de pareils crains, des gonfle-
ments subits qui donnent: lieu à des espèces