Annales des Mines (1845, série 4, volume 7)
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126 TRAITEMENT DES MlNEliAIS D'OR ET D'ARGENT
nue ces fontes successives entremêlées de grillages jusqu'à ce que les mattes contiennent 16 p. o/o cuivre. (Il but parfois dix refontes pour en arriver à ce point.) Quant à leur teneur en argent, elle est de 5 loths à peu près ; mais il n'y reste plus que très. peu d'or. Sous ce rapport, la répétition des fontes
nécessitée par le peu de richesse du lit de fusion est avantageuse; cari] est du plus grand intérêt de laisser le moins possible d'or dans les produits qui doivent passer au travail du cuivre, à cause des difficultés très-grandes qu'on éprouve à séparer ces deux métaux.
2° Scories. Les scories de l'imbibition sont plutôt des sous-silicates que des silicates, à cause
de la grande proportion d'oxyde de fer que le gTillage des ni attes introduit dans les mélanges. Elles contiennent 1/8 loth au quintal ; elles repassent, comme nous l'avons vu, dans la fonte crue.
3' Eisenkiiisse. Les dépôts ferrugineux sont fréquents dans les campagnes d'imbibition et on devait bien le prévoir d'après la quantité énorme d'oxyde de fer qui est chargée dans le fourneau. ils sont assez riches pour qu'on doive les repasser dans la même opération, après grillage avec les ma [tes. 4.0
Poussières. Elles sont très-pauvres, car
elles proviennent uniquement des schlichs , lesquels sont toujours d'une teneur bien inférieure à celle des minerais proprement dits. On les refond soit dans la même opération, soit, à la fonte de concentration. On fond par 24 heures 45 à 5o quintaux minerais et schlichs, en consomniant 8 à 900 pieds cubes de charbon. La consommation est assez va-
EN. HONGRIE ET EN TRANSYLVANIE.
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riable avec le nombre de refontes qu'on fait subir aux mattes. Les campagnes sont de io jours. La perte en plomb est assez considérable relativement à la manière dont ce métal intervient dans les opérations. Elle s'élève à 1/6 de la quantité totale fondue dans le bassin extérieur. Ainsi, de 3 parties de plomb pauvre qui doit agir sur les mattes, on retire 2 1/2 parties de plomb d'oeuvre. A Zalathna, on partage les minerais riches de plus de2ndeniers en deux catégories. La première comprend des espèces minérales analogues à celles traitées à Offenbitnya , à l'exception du schrifterz, et dans lesquelles il n'y a point de plomb et peu d'or. On 'range dans la seconde tous les minerais
Zalallina. Catégories des minerais.
plombifères et ceux très-riches en or, qui sont assez communs dans ce district. Les minerais tellurifères sont en première ligne. Outre le plomb contenu dans le tellurure d'or, ils sont accompagnés d'une assez forte proportion de galène. Viennent ensuite des minerais extraits de divers filons où la galène figure comme minéral accidentel et se concentre par lavage; enfin des schl ichs
riches aurifères provenant des résidus des toiles.
La première catégorie est soumise à la fonte
classe
d'imbibition , semblable en tout, point à celles que je viens de décrire à Offenhimya. Ainsi je n'ai pas à y revenir. .
Les minerais de la seconde classe subissent
e classe.
ordinairement une véritable fonte au plomb. On FouLe au plomb.
ajoute pour cela au lit de fusion une assez grande
quantité de litharges, fonds de coupelle, abstrichts , schlichs de galène, etc.; car la proportion
de plomb contenue dans les minerais passerait tout entière dans les mattes sans cette addition.