Annales des Mines (1845, série 4, volume 7)
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DE CHAUDIÈRES A VAPEUR.
EXPLOSIONS
employées .pour la navigation fluviale, et dans lesquelles on augmente autant que possible la sqrfate,..de ,chauffe aux dé,peris du volume intérieur; les irrégularités. dejerme,qui en résultent doivent également, en cas de rupture, contrarier, beaucoup le mouvement. de sortie de l'eau. Ainsi chaudière du bateau à vapeur le, Zéphyr, qui se rompit en 044, renfermait 5 à 6mWes cubes d'eau, et la difficulté que 1"eau dut épi;.41,3v,er.à. circuler
entre les nombreux tubes intérienrl'einpêcha de sortir avec grande violence par l'n;yeiftire, étroite qui s'était forniée;:La chaudière ,crgp autre bateau de la Saône Lé Lavaret, qui Avait-également fait explOsion en 1844, ne renfermait pas plus de 18 hectolitres d'eau. Dans l'un et l'autre cas, la vapeur et l'eau 'firent irruption dans la chambre de la machine; mais il,-. n'y eut nik rupture ni renversement d'aucune paroi, tandis que si la chaudière de l'aciérie eût éteplaCée sur un bateau et
se fût déchirée de la Même manière, il en fût
résulté une épouVantable catastrophe. Gest; p,gur ,prévenir de pareils accideqts, que I',ordonnanCe,-d-,u2 mai 1843 prescrit, 'pour Chaudières de 'grande ca'pacité , la construction de murs de défense de i mètre d'épaisseur, conviéteillent 'isolés de la maçonnerie des fourneaux et
du mur mitoyen. Cette disposition n'avait
pas
encore été remplie par les propriétaires de la fabrique d'acier,' et sous ce rapportliShse sent rendus coupables d'une véritable contravention. Résumant les observations et considérations
qui précèdent, on est conduit aux conclusions suivantes
1L'écresement et la rupture dela chaudière
15r
de l'apiérie de Perrache se sont produits sous
l'action continue et prolongée de la tension inl.; térieure normale de 4 atmosphères , pour la-. quelle la chaudière avait .été essayée et poin-
e qualité de la tôle dont était formé le cylindre n,
2etéCaccident doèïk- imputé à la mauvaise çone. interieur-, :euqui s'était sans doute detériôré.,de.
,
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puis la dernière épreuve; à la forme Men-le de'. la chaudière qui prédisposait ce cylindre à. l'écrasement; enfin à l'absence de tirants et armatures reliant les deux cylindres, et susceptibles de, prévenir, l'écrasement ( r).
30 Les effets de l'explosion s'expliquent eompiétement par la considération de la grande masse d'eau projetée et du volume énorme de vapeur à haute pression, qui a dû se produire lorque Fou intérieure s'est trouvée spontané:Me:nt en con-
avec l'atmosphère, ainsi que par celle de la tact avec
grande vitesse que la tension de cette vapeur a dû communiquer à la masse d'eau non vanorisee. 4. Les propriétaires de l'aciérie se sont rerid4
coupables d'une contravention à l'article 36 dâ) l'ordonnance du 22 mai i843, pour' n'avoir.'pa4!: construit, en bonne et solide maçon.fierie, un de défense de i mètre d'épaisseur, ceirnplétemennen séparé du massif de maçonnerie des fourneaux par un espace libre de orn,5o au moins, et également distinct des murs mitoyens. Cette construction (1) En outre, comme on l'a déjà fait remarquer, la tôle de la chaudière n'offrait pas les épaisseurs minima prescrites par l'article 18 de l'ordonnance du 2'2 mai 1843 et l'instruction du '22 juillet de la même année.