Annales des Mines (1845, série 4, volume 7)
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EXPLOSIONS DE CHAUDIÈRES A VAPEUR.
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eut, à coup sûr, atténué cOnsidérablement les dégâts causés par l'explosion (i).
RAPPORT
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Sur l'accident arrivé à la chaudière du sieur Biron, satineur de papier a Paris; LÉGENDE.
Mur de 40 centimètres d'épaisseur renversé. Mur de 50 id. id. id. Gouttières en fonte de 1 centim. d'épaisseur cassées. Escalier de la cave, dont le briquetage vis-à-vis la chaudière est enfoncé. ee'. Lieux d'aisance dont le briquetage vis-à-vis la chaudière est enfoncé et la rampe des lieux d'aisance arrachée. . Compartiment de l'escalier, dont le briquetage est enfoncé et la rampe en partie démolie. Chambre dont le plafond est en partie soulevé. Autre chambre dont le plafond est soulevé de 15 centimètres. ii'. Portion de la couverture en zinc du hangar enlevée. (1) Le moyen le plus efficace d'atténuer les effets des explosions consiste à enterrer les chaudières en contrebas du sol, et les laissant à découvert, ou recouvrant d'une toiture très-légère le local où elles sont renfermées. Il est évident que si des dispositions de ce genre avaient été adoptées à l'aciérie de Perrache, les dégâts causés au dehors par l'explosion du 9 mai auraient été beaucoup
moindres.
Par M. COMBES, Ingénieur en chef des mines.
Le d) février dernier, le fond du bouilleur
vertical d'une chaudière établie chez le sieur Biron,
satineur de papier, rue Suger, n° 7, s'est subitement détaché de la chaudière; le jet d'eau chaude et de vapeur a brûlé très-grièvement deux enfants qui se chauffaient devant la porte du foyer. Les ingénieurs en chef et ordinaire des mines chargés de la surveillance des appareils à vapeur dans le département de la Seine eurent connaissance de cet accident par les journaux du i s février. M. l'ingénieur ordinaire de Sénarmont se transporta immédiatement sur les lieux, pour procéder à une enquête sur les causes de l'accident. Son rapport, approuvé le même jour et adressé par l'ingénieur en chef à M. le préfet de police, constate les faits suivants
La chaudière du sieur Biron, établie au rez-dechaussée dans un emplacement séparé du reste de
l'atelier par une cloison en planches, était une chaudière cylindrique munie d'un seul bouilleur
vertical, construite dans le système de M. Beslay, et sortie des ateliers de ce constructeur, où elle avait déjà servi. Elle se composait d'un cylindre horizontal et d'un tube bouilleur vertical qui descendait dans le fourneau. Le croquis (A) (Pl. r, fig. i), que j'ai l'honneur de mettre sous les yeux de
Exposé.