Annales des Mines (1845, série 4, volume 7)
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EXPLOSIONS
la Commission, est une section d'une partie de la chaudière et du bouilleur par un plan vertical passant par l'axe de la première. Il montre les dispositions particulières aux chaudières du système de M. Beslay. Le bouilleur ertical ne communique pas librement avec le corps de la chaudière, dont il est séparé par un .diaphragme dans lequel sont vissés deux tubes de 2 I/2 .à 3 centimètres de diamètre intérieur. L'un de ces tubes TT' débouche
à la partie inférieure de la chaudière et descend
dans le bouilleur jusque vers les trois quarts de sa profondeur; f'autre T,T' débouche, au contraire,
à la partie Supérieure 'du 'bouilleur, au-dessous du diaphragme, traverse l'eau contenue dans la
chatidière, et s'élève jusque dans l'espace réservé à
la vapeur, dans lequel il a son orifice supérieur qui est tourné: vers le bas. Par suite de ces dispositions, l'eau alimentaire qui est foulée dans la chaudière pénètre dansAe bouilleur, en des-
cendant par le tube TT', eLla vapeur générée dans le bouilleur, le long de ses:parois, s'élève à sa partie supérieure et se dégage par le second tube T;T,'. Celui-ci est recourbé vers le bas, afin de donner aujetAe vapeur humide une direction de haut en bas, que l'on suppose utile pour purger la vapeur de l'eau liquide qu'elle. entraîne. Ces dispositions, dont je n'ai pas ici à discuter le degré d'efficacité, ont exigé que le bouilleur vertical eût un fond amovible, afin 'qu'on pût le réunir au corps de la chaudière, et ensuite leuettoyer et le visiter au .besoin. On a pourvu à cette nécessité en composant ce bouilleur de 'deux parties distinctes; la partie supérieure est clouée par des rivets à une tubulure .fixée sous la chaudière. Le fond C est rapproché du reste du bouilleur ,.fixé
DE CHAUDIÈRES A VAPEUR.
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à celui-ci par un simple boulon de tirage en
fer BB, de 2-,60 de longueur environ, qui passe dans r_axe.dtl.bouilieur et du tube TT' , s'engage par son ektréinité inférieure clans la douille d'une bride transversale A fixée au fond amovible C, où il est fixé par une clavette qui traverse la douille et le boulon de tirage, et dont, J'extrémité supérieure traverse le dôme de la chaudière, au-dessus duquel il est retenu par un écrou E dont le serrage
détermine le rapprochement de la partie inférieure C du corps du bouilleur. Pour ouvrir celui-ci au besoin, il suffit de dévisser 'l'écrou E, de laisser couler le tirant BB , jusqu'à ce Cele là clavette dépasse le bord inférieur de la partie fixe du bouil-
leur. On chasse ensuite cette clavette à coups de marteau, et le fond'C , qui se détache, laisse le bouilleur ouvert. Dans le cas où le tube TT', la seule voie par laquelle l'eau pénètre dans le bouilleur, viendrait à s'obstruer, celui-ci serait bientôt vide d'eau, ses parois s'échaufferaient fortement, et si alors l'eau rentrait dans ce bouilleur, ilvy aurait presque sûrement une explosion. POUP parer à ce danger, la ealot te D du fond du bouil, leur est une pièce .en cuivre qui: est réunie par une simple - soudure à la paroi verticale. Si l'eau manque dans le bouilleur, la soudure fond, la calotte D se détache, et le jet de vapeur ou d'eau
chaude qui -sort alors de la chaudière par le
tube TT' doit éteindre le feu et rendre une explosion impossible. La description qui précède était indispensable pour faire comprendre les circonstances de l'accident arrivé le ro février chez le sieur Biron. Cet accident a été occasionné par la rupture de la bride A, en dessous de la clavette c'était l'heure du repas des ouvriers; deux enfants