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EXPLOSIONS

DE CHAUDIÈRES A VAPEUR.

àikiDil système de constriiCtion , car il l'a modifie

dans les dernières chaudières qui sont sorties de ses ateliers. Ici , la partie fixe du bouilleur porte son extrémité inférieure, un anneau ou bague fixée à la paroi par des rivets ; sur cette bague s'appuient les deux branches d'une fourche qui y sont soudées (B), (B') (fig. 2 et 3); les branches de cette fourche s'élèvent dans le bouilleur et se réu,

Dissent en une tige ronde be percée dans son axe d'un trou cylindrique formant douille. Le fond amovible du bouilleur, terminé supérieurement par une bride à douille A, comme dans le premier système est retenu par le tirant BB, qui est réuni à la douille A par la clavette i, s'élève dans l'axe du bouilleur entre les deux branches de la fourcite, passe dans la douille ménagée à travers la tige bc , et dépasse cette douille de 15 à 20 cen-

timètres. Cette extrémité supérieure du

tirant

porte un pas de vis sur lequel se visse Un écrou à

douille, adapté à l'extrémité d'une tige te

qui

traverse le diaphragme séparatif du bouilleur et de la chaudière, et passe dans l'axe du tube T,T,' vissé dans ce diaphragme et par lequel la vapeur générée dans le bouilleur, se dégage. Une ouverture suffisante pour qu'on y passe la main, est ménagée dans le dôme de la chaudière, directe-

ment au-dessus du tube T+ T ' et de la tige. Cette ouverture est fermée par une plaque P, analogue à celle des trous d'homme. Le tube TrT,'

est coiffé d'une sorte de coupe renversée amovible. C'est par l'ouverture supérieure que l'on passe une clef qui s'adapte sur l'extrémité de la tige , et au moyen de laquelle on trouve cette tige, pour visser l'écrou qui la termine sur l'extrémité du tirant BB. Les bords de la douille de

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l'écrou viennent s'appuyer sur l'embase que for-. ment les bords de la tige de la fourche, et l'on

obtient ainsi le rapprochement du fond G du bouilleur et le serrage nécessaire pour que le joint xx ne laisse plus passer l'eau. TT', TT (B)(fig. 2)

sont les deux tubes alimentaires qui descendent dans le bouilleur ; quand on veut ouvrir le bouilleur par le fond, on ouvre la porte P, on dévisse l'écrou de la tige te , jusqu'à ce que la clavette i soit descendue au-dessous du joint xx; on chasse cette clavette, et le fond e se détache. On le remet en place sans difficulté, par une manoeuvre inverse. Cette disposition est évidemment préférable à la première ; ici, la dilatation des parois

du bouilleur et de la chaudière n'influe pas sur la tension 'que subit le tirant BB. Cependant, peut encore y avoir des différences de dilatation, entre le tirant BB et les branches de la fourche. Celles-ci doivent résister par compression à la pression de la vapeur qui s'exerce sur le fond du bouilleur, et peuvent fléchir ; enfin, la clavette i peut sortir accidentellement. Les entailles pratiquées dans le tirant et la douille pour la recevoir affaiblissent ces pièces ; la fourche, le tirant, la tige à écrou, tout cela est d'un ajustage très-difficile et délicat; en définitive, on voit encore des objections à faire contre ce mode d'assemblage, bien qu'il soit évidemment préférable au premier. Au surplus, il résulte des renseignements que j'ai fait prendre dans les ateliers de la compagnie du chemin de fer d'Orléans, où l'on a plusieurs chaudières du système de M. Beslay, , dans lesquelles le

mode d'assemblage du bouilleur est le même que

dans la chaudière du sieur Guérin, qu'il est en