Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1845, série 4, volume 7)

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autres perpendiculaires à son axe. Elle s'est trouvée ainsi partagée en trois segments, savoir La calotte hémisphérique postérieure, qui it°

pesait environ i5o kilogrammes, et qui a

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DE CHAUDIÈRES A VAPEUR.

EXPLOSIONS

été

lancée à 3o mètres de distance de son emplacement primitif dans les terres qui touchent à l'usine.

On l'a retrouvée au point C du plan. 2° La feuille de tôle a contiguë à cette calotte et formant un anneau complet du cylindre; elle s'est fendue suivant la ligne horizontale xy parallèle à l'axe du générateur, et s'est déchirée sui-

vant deux circonférences de cercle coïncidant avec les lignes de rivets (fig. 8 et 9). On l'a trouvée au point a, dans l'arrière-cour, et à demi développée, comme on le voitfig. Io. 3° Le corps presque entier de la chaudière qui s'est détaché des bouilleurs, et qui est allé se renverser sur le mur hk , en le détruisant en partie. Ce mur avait une épaisseur de oru,35 (fig. 6 et 7), Les bouilleurs n'ont pas souffert de l'explosion; ils se sont seulement avancés d'environ i mètre en avant du fourneau.

Le local dans lequel se trouvaient renfermés les deux générateurs a été entièrement détruit. Ses débris ont été projetés à une grande hauteur,

et sont retombés sur les toitures en tuiles de l'usine, qu'ils ont endommagées en plusieurs points. Ce sont eux qui sans doute ont aussi soulevé la pierre qui formait le couronnement de la cheminée. Cette pierre, qui se trouvait à environ 20 mètres au-dessus du sol-, est tombée dans le local de la machine, où elle a blessé légèrement à la jambe l'ouvrier de M. Debièvre. Le mur B, contigu à la chaudière, a été fortement ébranlé. Enfin, tous les tuyaux adaptés aux deux généra

teurs ont été rompus et lancés par la vapeur à de grandes distances. On a retrouvé un robinet en r, près de la meule de blé, à 35 mètres des fourneaux ( fig. 4). Tels ont été les effets désastreux de l'explosion. .

J'ai dessiné les différentes parties de la chau-

dière, et j'ai retrouvé, en les réunissant, les lignes de rupture qui sont indiquées à l'encre rouge dans les fig. 8 et 9. Cette dernière repré-

sente le développement de la partie cylindrique sur un plan horizontal. Le cylindre est supposé ouvert suivant la génératrice située entre les tubulures des bouilleurs et la surface extérieure en dessus. Un seul fragment de tôle a été perdu ;

c'est celui qui laisse un vide indiqué par les lettres mnop. Il est essentiel de remarquer que la tôle dont l'anneau cylindrique « est formé était très-amincie dans le voisinage de la ligne de rupture xr , où son épaisseur se trouvait réduite de Io

millimètres à 3. Il y a même certains points

millimètre d'épaisseur. J'ai observé de plus que les bords des parties séparées, dans cette section de rupture , portaient des traces très-apparentes d'oxydation, tandis que partout ailleurs la chaudière ne paraissait nullement dégradée. L'explosion doit donc être attribuée au peu de résistance que présentait cette partie de la chaudière par suite d'un amincissement progressif de la tôle dû à une oxydation prolongée. Il en était résulté une fissure, et cette fissure existait déjà depuis longtemps; car, pendant les deux dernières années que la chaudière a fonctionné chez M. Liénard , celui-ci s'est plaint souvent qu'elle perdait, et M. Fontaine de Lille a été appelé plusieurs fois sur cette ligne où la tôle conservait à peine

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