Annales des Mines (1845, série 4, volume 7)
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THÉORIE GÉOMÉTRIQUE DU SYSTÈME DE M. MEYER. 239
TIMÜGUIE GÉ reàTRIQUE Du système de distribution et de régulcition à détente mriable de M. MEYER. Par M. COMBES, ingénieur en chef des mines.
On doit à M. Fauveau , ingénieur maritime, une manière très-simple d'exprimer géométrique.
ment toutes les circonstances de la distribution de la vapeur dans les machines à tiroir. 'Elle consiste à relever, sur la machine même dont ou a découvert la boite à vapeur contenant le tiroir et que l'on fait marcher à bras, plusieurs positions correspondantes du piston de la machine ét du tiroir
de distribution. On trace par points, au moyen des données que l'on a relevées., une courbe ayant pour abscisses les distances du- piston à l'une des
extrémités de sa coursé, et pour ordonnées correspondantes les distances du tiroir de distribution
à l'extrémité de sa course. On obtient ainsi une courbe fermée inscrite dans un rectangle qui a pour. base la longueur d'une course du piston, et pour hauteur la longueur d'une 'excursion du tiroir. Il suffit d'avoir un dessin exact du tiroir et de la plaque sur laquelle il glisse, où sont les ouvertures par lesquelles la vapeur est admise alternativement sur l'une et l'autre face du piston, et conduite au condenseur, et de connaître la position du tiroir sur la plaque pour l'une quelconque des positions de la machine, pour qu'on puisse indiquer sur l'épure toutes les circonstances de la distribution de la vapeur. -
Prenons pour exemple le relèvement que nous avons fait du second tiroir que l'on a adapté à la machine Mulhouse. La Pl. Lri, fig. 5, représente une section verticale de ce tiroir ét de la plaque sur laquelle il glisse. Ne nous occupons actuellement que de la marche de ce tiroir; nous viendrons ensuite aux taquets de détente qui glissent sur sa face supérieure.
.Le relèvement fait sur les pièces mêmes a fait connaître les dimensions des lumières A, A', et .de l'ouverture C allant au tuyau d'échappement, lesquelles sont cotées en millimètres sur la figure. .Les'climensions du tiroir ont été également relevées sur le tiroir même et sont cotées aussi en millimètres.
Enfin le relèvement sur la 'machine a montré que lorsque le piston était au point mort, à l'origine de sa course directe, l'arête m du tiroir avait déjà dépassé de ce,005 l'arête n de la lumière A. En faisant avancer la machine à bras sur le chemin de fer de l'atelier, de manière à ce que le piston s'enfonçât à chaque fois clans le-cylindre d'un cinquième, par exemple, de sa course totale, on. a relevé les avancements successifs du piston
qui indiquaient les distances à l'origine de sl
course directe, et les avancements correspondants du tiroir par rapport à la position du point de départ. On a eu soin d'arrêter la machine lorsque le
tiroir est arrivé au point mort dans la course en avant, ce qui a eu lieu un peu avant que le piston fût arrivé au milieu de son excursion. directe. On a continué de faire avancer la machine jusqu'à ce que les roues motrices eussent fait un tour entier,