Annales des Mines (1845, série 4, volume 7)
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THÉORIE GÉOMÉTRIQUE
Ils se trouveront donc dans la même position relative.
Lors donc que, le piston sera arrivé en X', le bord X, fig. 5, du taquet T se trouvera précisément au-dessus du bord Y de la lumière R. Le piston continuant sa course, le tiroir et les taquets s'avancent tous les deux dans le même sens, in-.
- et comme le tiroir marche
cliqué par la flèche
plus vite que les taquets, il s'ensuit que le bord X du taquet demeure en arrière du bord Y de la lumière R. La vapeur entre donc dans cette lumière ,. dès que le piston dépasse la position X'; et si, dans cette position, l'admission dans le cylindre par la lumière A n'est point interceptée par la partie pleine du tiroir, il est évident que la vapeur entrera dans le cylindre. Or, l'admission de la vapeur n'étant supprimée par le simple jeu du tiroir que lorsque le piston est arrivé à la distance G, de l'extrémité de la course,i1 s'ensuit que si la sécante parallèle à MB coupe la courbe en un point qui précède G,' sur là courbe, la vapeur sera admise de nouveau-dans le cylindre avant la fin de la course du piston. De ce qui précède il résulte que si l'on mène par les points G,'
ei,
correspondants sur la courbe
à la suppression de la vapeur par le jeu du tiroir simple, deux sécantes G,'S, G'S' parallèles à la droite MB, les points S et S' marqueront sur la courbe les points correspondants aux plus grandes fractions des courses directe et rétrograde du piston, pendant lesquelles la vapeur puisse être. admise dans le cyli ndre , avec le système de détente adapté à la locomotive Mulhouse.
3'Les abscisses AN, BN' correspondantes aux points S et S' sont dans la figure , la première les
DU SYSTÈME _DE M. MEYER.
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Il-, la seconde les 68 de la ligne AB qui représente la course totale du piston. La vapeur devra donc être admise dans la machine pendant la
course entière du piston, sauf la détente due au
jeudutiroirsimple, ou n'être admise que pendant des fractions des courses directe et rétrograde inférieures à celles qui sont indiquées ci-dessus (I). La fig. Io, copiée sur -l'épure communiquée par M. Clarke, représente la distribution de la vapeur dans la machine de Stephenson new patented i° dans les cas où l'excursion du tiroir est la plus grande possible; 2° pour un cas intermédiaire où la vapeur est supprimée à peu près au tiers de la course du piston. On voit ensuite une ligne droite qui représente le cas d'une admission nulle, la tige du tiroir étant alors engagée -dans le milieu de la coulisse circulaire.
(t) On peut d'ailleurs, en conduisant la tige des taquets de détente par un excentrique, au lieu de la conduire par un balancier lié à la tige du piston , parvenir à admettre la vapeur pendant une fraction quelconque dela course du piston. Cette modification a été introduite par M. Meyer, dans la construction de ses machines les phis récentes.